Créée en 2012, la marque Saint-Ange compte déjà près de vingt références.
Sa récente levée de fonds de 800.000 euros réalisée auprès de Sofimac Région et du Crédit Agricole Centre France va permettre au distributeur de confiseries haut de gamme GEA Invest d’accélérer son développement commercial en France et de dupliquer à l’international son modèle d’« hyperpersonnalisation » de ses boîtes de pastilles.
Né en 2012 avec la reprise de la distribution des pastilles de marque Pulmoll (fabriquées en Allemagne) dans les pharmacies françaises, ce groupe s’est développé dans le secteur de la confiserie, tout en devenant imprimeur de boîtes et d’objets en tous genres puis concepteur de machines d’imprimerie… Une diversification étonnante mais qui apparaît très logique lorsque Paul-Luc Perez en rappelle les étapes.
Dès 2012, GEA Invest crée ses premières recettes de pastilles vendues sous la marque Saint-Ange. Avec le rachat en 2016 du fabricant OTC Concept, il élargit encore sa gamme, tout en diversifiant ses réseaux de distribution hors pharmacie, et ses produits. « Tous sont fabriqués en France par des artisans et mis en boîtes par les salariés de l’Esat de Brassac-les-Mines », précise le dirigeant. A partir de 2017, ces boîtes sont imprimées en interne et peuvent même être personnalisées par les clients à partir du site Internet bonbonprint. Tout est géré en interne avec l’intégration en 2018 de l’agence de communication Reservoircom. « Nous proposons une personnalisation à partir du premier exemplaire », souligne Paul-Luc Perez.
Un développement en franchise
Le groupe vient de créer une nouvelle filiale, Candyprint, chargée d’installer un « master franchisé » par pays. Chacun aura, pour sa zone, l’exclusivité de la distribution des boîtes de bonbons de GEA Invest et sera doté du savoir-faire de celui-ci ainsi que d’une machine développée avec un industriel européen et le soutien du pôle de compétitivité Cimes. « Nous attendons le premier exemplaire dans les semaines qui viennent. Notre capacité annuelle d’impression de boîtes et d’objets de toutes formes et en toutes matières (métal, bois, cuir, verre, plexiglas…) pourra passer de 300.000 à 1 million », annonce Paul-Luc Perez. La société d'Aubière, qui compte neuf salariés, prévoit a minima de doubler ses effectifs dans les trois prochaines années. Elle a réalisé cette année, un chiffre d'affaires de 1,5 millions d'euros.
Cet article a été publié dans le numéro 2393 de Bref Eco.