Nigay a fêté ses 160 ans en 2015.
Nigay enchaîne les investissements. Le fabricant de caramels aromatiques et colorants a lancé la rénovation et l’extension de ses laboratoires.
La surface de ses espaces dédiés au contrôle qualité sera plus que doublée, de 80 à 170 m². L’entreprise forézienne dirigée par Henri (président) et Yves (Dg) Nigay, va aussi se doter d’un véritable laboratoire d’analyses sensorielles qui comprendra douze cabines (au lieu de trois actuellement) et une salle de dégustation, ainsi qu’une cuisine pour préparer les échantillons dégustés.
Ce nouvel équipement est notamment destiné à répondre à la demande des grands fabricants de boissons gazeuses et à mieux connaître le rôle organoleptique du caramel dans les produits finis.
Ces projets représentent 10 millions d’euros d’investissements, équipements compris. Du fait de l’intervention sur un site en activité, les travaux de surélévation d’un bâtiment de deux étages supplémentaires sont compliqués. Mais le génie civil a déjà bien avancé. Ces nouveaux laboratoires devraient être opérationnels en fin d’année prochaine.
Une nouvelle ligne de production
D’ici là, un autre investissement aura été réalisé. Il s’agit d’une deuxième ligne de production de caramels solides pour la fabrication d’éclats de caramels, et de poudres participant par exemple à l’élaboration d’un nouveau sucre caramélisé en poudre lancé cette année. Nigay a été l’un des premiers à croire à ce nouveau segment de marché et à produire des éclats de caramel il y a une dizaine d’années pour un client. D’autres ont suivi depuis.
Fabricant de caramels aromatiques, de caramels colorants et de spécialités caramélisées à base de lait, de beurre ou de beurre salé en particulier, Nigay poursuit sa croissance. L’entreprise forézienne qui emploie 210 personnes, présente un chiffre d'affaires 2016 de 59,3 millions d'euros et exporte (60 % de l'activité) dans une soixantaine de pays. Son expansion est telle que son site historique de la féculerie à Feurs sera bientôt saturé.
Cet article a été publié dans le numéro 2292 de Bref Eco.