Virginie Boissimon-Smolders a pris la responsabilité de l'incubateur de l'emlyon au printemps 2016.
C.D.
Récemment installé dans de nouveaux locaux, l'incubateur d'emlyon accélère le rythme. Son programme Digital Booster passe ainsi à trois promotions par an et les modalités d'accès au programme mentorat sont revues.
Depuis mars 2016, l'incubateur d'emlyon a étoffé ses effectifs avec l'arrivée de Virginie Boissimon-Smolders au poste de responsable des programmes d'incubation. Riche d'une expérience de 18 ans dans le digital et plus spécifiquement dans les médias - elle est notamment passée par le groupe M6 Web - cette « passionnée de start-up » comme elle se décrit est venue renforcer l'équipe dirigée par Michel Coster qui a fondé l'incubateur il y a plus de trente ans.
Installé depuis octobre dans le bâtiment C qui accueillait jusqu'à présent les services généraux, l'incubateur s'est recentré autour de deux programmes : le Digital Booster et le programme mentorat. Développé avec la Fondation Cegid, Digital Booster est un programme d'accélération s'adressant aux start-up « early stage ». De deux promotions par an, le programme passe à trois : « Pour chaque promotion, une dizaine de start-up du digital sont sélectionnées. Elles participent à un coaching intensif de douze jours sur trois mois », explique Virginie Boissimon-Smolders.
Une start-up nigériane à Ecully
Quant au programme mentorat qui a fait la renommée de l'incubateur, il « est ouvert à tous et pas seulement aux diplômés d'emlyon », précise Virginie Boissimon-Smolders. A l’heure actuelle, une quarantaine de projets bénéficient de ce programme d'une durée de 18 mois et qui permet un accès à un mentor et des ateliers (droit, finances, etc.).
Nous avons un rôle de connecteur
Une dizaine de start-up sont hébergées dans les locaux de l'incubateur ; les mêmes locaux qui accueillent actuellement une start-up nigériane, VeriCampus, sélectionnée dans le cadre du dispositif national French Tech Ticket qui vise à attirer les jeunes pousses internationales dans l'écosystème français. « Nous avons un rôle de connecteur auprès de ces start-up », indique Virginie Boissimon-Smolders qui travaille sur d'autres axes de développement potentiels comme des programmes thématiques.