Nicolas Hulot : "l'avenir est au train du quotidien, au service du plus grand nombre"
JFB
Inaugurées en grande pompe le 1er juillet, les deux nouvelles lignes à grande vitesse du réseau Sncf modifient encore un peu plus la géographie française.
En mettant Bordeaux à 2 h de Paris et Rennes à moins d'1 h30, c'est en fait l'ensemble des régions françaises qui est impacté par ces avancées qui ont couté 9 milliards d'euros, soit 7,8 milliards d'euros en infrastructure, plus 1,2 milliard d'euros d'aménagement sur seize gares. Depuis le 2 juillet, ce sont en effet 40 % des horaires nationaux qui sont modifiés. Par exemple, les liaisons directes en TGV entre Rennes et Lyon gagnent pratiquement une demi-heure (27 minutes).
L'avenir est pour les trains du quotidien
Interrogé à Bordeaux sur le devenir des lignes à grande vitesse au-delà du contournement de Nîmes-Montpellier qui doit ouvrir prochainement, le Ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, s'est montré plutôt prudent : « nous ne pourrons pas tout faire » a-t-il prévenu. « Nous nous concentrerons sur les trains du quotidien, ceux qui sont au service du plus grand nombre », a ajouté le Ministre d'Etat. Un message conforté un peu plus tard à Rennes par le président Macron.