Ned a présenté son concept de tiny house solaire, autonome et mobile lors du salon BePositive en février dernier.
B.M.
La société Nouvelles Energies Distribution (Ned) profite à plein du développement des marchés de l’autoconsommation solaire et du stockage d’énergie.
L’entreprise de Chaponost, dirigée par Jérôme Rouch et spécialisée dans la distribution de systèmes photovoltaïques et aérovoltaïques, a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 28,3 millions d’euros (avec 35 personnes), en croissance de 20 % par rapport à l’année précédente. Ne pouvant plus pousser les murs, elle vient d’installer son siège, toujours à Chaponost, dans l’ex-bâtiment des Editions de Saxe (4.000 m²) et d’ouvrir son sixième dépôt en France, à Strasbourg. Ces deux opérations lui permettent de doubler sa surface de stockage en France, qui passe à 6.000 m2. L’entreprise étend également son rayon d’action à l’international avec des ouvertures de dépôts en Espagne, au Royaume-Uni et le renforcement de sa présence en Suisse.
Développement de produits propres
Ned poursuit par ailleurs le développement de ses propres produits : après un carport photovoltaïque (appenti pour garer une voiture), l’entreprise a développé un concept de tiny houses (des micromaisons) mobiles et autonomes en énergie grâce à un système de stockage alimenté par huit à seize modules photovoltaïques. Entièrement connecté, le dispositif est pilotable grâce à une application de supervision disponible sur mobile.
Cerise sur le gâteau : la tiny house peut être connectée à une maison et faire office de système d’autoconsommation. « Le marché des tiny houses se développe et nous avons voulu, avec ce concept, montrer la pertinence d’une gestion intelligente de l’énergie, qui permet d’accroître son autonomie », indiquait Valentin Bonnet, responsable communication et marketing l’occasion du salon BePositive en février. « Nous testons actuellement l’intérêt du marché pour ce produit en le présentant sur des expositions et sur notre site Internet. En cas de retours suffisamment positifs, une industrialisation pourrait être envisagée. » Le concept est aujourd’hui décliné en deux versions : pour professionnels et particuliers.
Cet article a été publié dans le numéro 2366 de Bref Eco.