ENYO Pharma fait appel aux modélisations "in silico" de Novadiscovery pour accélérer l'essai clinique de phase 2 d'un candidat-médicament destiné à lutter contre l'hépatite B notamment.
Enyo Pharma
Spécialisée dans la modélisation mathématique d’essais cliniques, la start-up lyonnaise Novadiscovery vient de se voir confier une importante étude par la jeune société de biotechnologie, elle aussi lyonnaise, ENYO Pharma.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme d’essais cliniques exploratoires engagé par ENYO Pharma (20 personnes ; pas de CA) à la fin de l’année 2016. Elle vise à « enrichir les données mécanistiques et pharmacologiques et à parfaire le design des essais à visée de preuve de concept d’EYP001 », détaille un communiqué de presse.
EYP001 est un candidat-médicament contre l’hépatite B et certaines maladies hépatobiliaires. L’étude en question s’appuie sur la méthodologie « in silico » de Novadiscovery (14 personnes, CA : non communiqué ) qui combine modèles de maladie et de traitement et patients virtuels pour prédire le bénéfice thérapeutique du médicament, en vie réelle, en amont des essais sur l’homme.
La société dirigée par François-Henri Boissel déterminera la dose capable de maximiser l’effet antiviral d’EYP001 et sélectionnera par avance les populations de patients répondeurs ainsi que les combinaisons thérapeutiques les plus efficaces.
Un nouveau marché pour Novadiscovery
« Au vu de la complexité de ces essais, de leurs enjeux économique et humain et des limites inhérentes à la biologie, nous devons nous appuyer sur différentes méthodes, parmi lesquelles la simulation-modélisation in silico », indique le docteur Jacky Vonderscher, directeur général d’ENYO Pharma. « Aujourd’hui Novadiscovery est la seule société à offrir une approche scientifique et technologique intégrée. »
D’ordinaire orientée sur l’oncologie et de l’immuno-oncologie, Novadiscovery entre donc sur le marché des maladies infectieuses et métaboliques.