La MBTP vient de passer la barre des 50 ans en 2019.
MBTP
La Mutuelle du Bâtiment et des Travaux Publics (MBTP) fête ses 50 ans en 2019. En partenariat avec le groupe Apicil depuis 2017, la MBTP poursuit son chemin pour se faire connaître et augmenter son nombre actuel de 65.000 personnes protégées.
Après une séparation « très difficile », selon les mots de sa directrice Annie Pinault, avec son ancien partenaire Pro BTP en 2017, la MBTP regarde vers le futur. Celle-ci a signé un partenariat avec le groupe Apicil pour proposer une couverture prévoyance en plus de l'offre santé depuis l'année dernière. Nouveau logo, nouveau nom réunissant la MBTP Nord et la MBTP SE, la MBTP veut casser le monopole actuel des contrats de prévoyance dans le bâtiment et les travaux publics.
« Depuis 2014, il n'y a plus de clauses de désignation dans les conventions collectives en ce qui concerne l'assurance et la prévoyance. Les entreprises du BTP sont donc libres de choisir leur assureur, mais beaucoup ignorent ce fait », explique Annie Pinault.
L'appui stratégique d'Apicil
La MBTP fait donc tout ce qu'elle peut pour se faire connaître, faire connaître ses valeurs de proximité et ses différents services comme l'assistance en cas d'hospitalisation, de naissance difficile, la télé consultation, le soutien psychologique, etc. Elle ambitionne de doubler son chiffre d'affaires, ainsi que son nombre d'adhérents (65.000 personnes protégées actuellement) à horizon 2024. Elle peut s'appuyer sur la force du groupe Apicil, que ce soit pour son offre sociale, mais aussi pour son réseau. « Avec Apicil, nous avons une offre plus complète à proposer aux entreprises. Le groupe nous permet aussi de nous faire connaître dans toute la France, grâce notamment à son réseau de courtage, qui propose nos offres partout », poursuit la directrice.
Depuis la mise en place de ce partenariat en fin d'année 2017, les premiers signes sont optimistes. « La commercialisation a vraiment démarré en 2018, pour des effets sur 2019. Nous n'avons pas encore les résultats précis, mais nous avons quelques belles études dans les tuyaux » conclut Annie Pinault.