Patrick Roger, directeur général d'Apave Sud Europe : « Nous avons beaucoup développé les formations ».
Toujours en croissance, Apave, spécialiste de la maîtrise des risques techniques, humains et environnementaux, va recruter 230 personnes dans les trois ans en Auvergne-Rhône-Alpes, notamment dans le secteur de la formation.
Patrick Roger, directeur général Sud Europe, annonce pour son entité (dont le siège est à Tassin-la-Demi-Lune), un chiffre d’affaires en hausse, passant de 297 millions en 2016 à 305 millions d’euros pour 2017 avec 3.300 personnes. Une évolution générale qui cache des disparités importantes par secteur d’activité. En effet, si le contrôle technique de construction, l’inspection ou le conseil environnemental sont en stagnation, le pôle formation supporte à lui tout seul la croissance affichant une hausse d’activité de 15 % cette année encore.
Apporter de la plus-value sur des marchés matures
Alors que tous ces marchés sont des marchés matures et très disputés, Apave tente de se démarquer en apportant des services différenciants. Cette stratégie porte particulièrement ses fruits en matière de formation. « Nous avons beaucoup développé les formations métiers et les formations qualifiantes », explique Patrick Roger.
Dans la région lyonnaise, la demande est tellement importante qu’Apave a construit en 2015 un nouveau site sur la ZAC Berliet à Saint-Priest qui bat des records de fréquentation : 6.000 stagiaires en 2016 ; 8.400 cette année, sur un total régional de 14.300 (soit 17 millions d’euros de chiffre d’affaires).
Un gros contrat avec Schneider Europe
Exemple : le développement du conseil en sécurité et santé de l’homme au travail. « Nous allons par exemple former 1.000 managers pour Schneider Europe sur le leadership en matière de sécurité, tout ça depuis Auvergne-Rhône-Alpes. »
Pour soutenir cette progression, Apave va continuer à recruter 70 à 80 personnes par an sur les trois prochaines années.
2018 s’annonce sous de bons auspices et déjà, pointe la question d’un éventuel agrandissement du centre de formation de Saint-Priest (5.200 m² de bureaux et 1.600 m² d’ateliers). « On ne sait pas encore » concède cependant Patrick Roger qui sait que la digitalisation des formations pourrait changer la donne.