Le nouveau Dg de SLC Pitance, Olivier Badarelli, 45 ans, est d'origine savoyarde.
Alors que le groupe SLC Pitance fête ses 60 ans, un nouveau directeur général, Olivier Badarelli, vient d’en prendre les commandes. Sa feuille de route est simple : rester sur le haut de gamme en ajoutant des services supplémentaires et en modernisant un peu les logements.
« Nous voulons nous réapproprier le haut de gamme, attaqué par les promoteurs nationaux », déclare le nouveau Dg de SLC Pitance, Olivier Badarelli, 45 ans, précédemment en poste chez Ogic à Annecy et qui a longtemps travaillé dans le groupe Bouygues à Francfort, Lisbonne et Lyon. Le haut de gamme, c’est le créneau de cette société du patrimoine lyonnais.
Celle-ci est née en 1992 lorsque Pierre-Eugène Pitance a racheté le promoteur SLC, créé par des banques en 1957. D’où l’anniversaire des 60 ans.
Mais le patronyme Pitance, qui a largement participé au succès de l’entreprise, est associé depuis bien plus longtemps au monde du bâtiment. Pierre-Eugène Pitance, qui a aujourd’hui 80 ans, représentait la 3e génération du nom à entreprendre dans ce secteur. Sa première entreprise avait fusionné avec la société GTM en 1981. GTM est ensuite devenue Dumez et rachetée par Vinci. SLC Pitance a quant à elle été cédée en 2004 à 100 % à Bouygues immobilier. « Nous sommes cependant totalement indépendants dans nos choix » prévient Olivier Badarelli.
Objectif : au moins 300 réservations par an
Depuis ses débuts, SLC-Pitance annonce avoir construit 17.000 logements. En 2017, avec 28 collaborateurs, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros. Elle a livré 150 logements tandis que 450 sont en cours de construction. Ainsi, cette année, l’activité devrait atteindre 60 à 80 millions d’euros. Malgré un volant d’affaires en dents de scie, la société vise un niveau de réservation supérieur à 300 par an.
Le sur-mesure poussé à l'extrême
SLC-Pitance veut se démarquer des promoteurs nationaux : « Certains acteurs ont adopté les codes du haut de gamme sans faire réellement de haut de gamme. Ils proposent tout au plus des options tandis que nous sommes réellement dans le sur-mesure. » Afin d'accentuer encore ce caractère sur-mesure, l’entreprise proposera, à partir de septembre, les services d’une architecte d’intérieur. Et souhaite engager des partenariats avec des artisans d’arts en ferronnerie ou ébénisterie par exemple.
« Nos clients sont des occupants ou des investisseurs patrimoniaux et j’estime que c’est la moindre des choses, pour quelqu’un va investir 500.000, 800.000, 1 million d’euros ou plus, de proposer un bien qui correspond exactement à ses attentes. » Il s’agit aussi de conserver le prestige de la maison dont les représentants expliquent que certains clients actuels sont les enfants ou petits-enfants des tout premiers clients !