L'établissement a fêté ses 60 ans l'an dernier.
La clinique vétérinaire Mermoz, dans le 8e arrondissement de Lyon, a récemment investi 190.000 euros dans un équipement qui demeure peu présent dans l'agglomération : un scanner pour l'aide au diagnostic de différentes pathologies chez les animaux de compagnie.
Rares sont les cliniques vétérinaires à disposer d'un scanner dans la région : « A notre connaissance, nous sommes les premiers à Lyon intra-muros, et les quatrièmes dans l'agglomération », note Julianne Pommier, l'une des quatre vétérinaires associés de cet établissement. L'appareil acheté d'occasion, et tout droit venu du monde hospitalier, a été reconditionné sur place et est destiné à l'aide au diagnostic de toutes les pathologies de la moelle épinière, la recherche de tumeurs, et autres applications médicales.
310.000 euros investis au total
Ce scanner a pris place dans un local indépendant de 50 m2 loué à proximité des locaux de la clinique, soit un investissement supplémentaire de 120.000 euros, en raison des travaux qu'il a fallu réaliser pour isoler le bâtiment des rayons du scanner. « Afin de ne pas happer la clientèle de nos confrères, une société indépendante a été créée, Scanvêt Lyon, dédiée à cette nouvelle activité, et la prise de rendez-vous et l'accueil se font de manière indépendante. » Si pour l'heure, la lecture des images est sous-traitée, l'objectif de l'équipe est d'embaucher un vétérinaire spécialisé ainsi qu’une assistante spécifiquement affectés au scanner.
Spécialité NAC : nouveaux animaux de compagnie
Avec ses 350 m2, son équipe composée de 13 vétérinaires dont 4 associés, de douze assistantes, la clinique vétérinaire Mermoz est l'une des plus grandes de Lyon. L'établissement, qui a fêté ses 60 ans l'an dernier, (il a été créé en 1966 par le docteur Bellangeon et son épouse), est l'un des rares à s'occuper des « NAC », autrement dit les nouveaux animaux de compagnie que sont les rongeurs, serpents, furets, perroquets…
Son dernier chiffre d'affaires s'établit à plus de 2 millions d'euros avec une augmentation régulière de 4 à 5 % ces dernières années. Parmi ses projets : le développement du pôle chirurgie avec le recrutement d'un chirurgien confirmé.