En juin 2018, la cobotique viendra un peu plus soulager les opérateurs.
B.R.
Arrivé Auvergne, filiale du groupe agroalimentaire français LDC, est le premier opérateur du marché français des produits carnés à se doter de cobots.
Basée à Saint-Germain-des-Fossés et présidée par Denis Lambert, Arrivé Auvergne est une entreprise spécialisée dans l’abattage, la découpe, le conditionnement et la commercialisation des volailles fermières d’Auvergne à destination principalement du marché GSM français, belge et scandinave. Elle transforme 300.000 volailles par semaine, vendues sous les marques Maître Coq, Volaille fermière d’Auvergne Label Rouge et Volaille fermière bio. « Chaque année, nous investissons environ 1 million d’euros pour améliorer le bien-être animal, la productivité, la qualité et pour maintenir un environnement de travail sans risque. Cela pérennise l’activité et contribue à maintenir les éleveurs dans leurs fermes », précise Marc Saulnier, directeur général. Au total, l'usine fait travailler 400 sites d'élevage, dans un rayon de 76 km.
500.000 euros pour acheter des cobots
Arrivé Auvergne, qui affichait en 2017 un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros avec 281 personnes (+ 30 intérimaires), vient ainsi d’investir plus de 500.000 euros dans du matériel de cobotique qui sera installé en juin prochain. « Une nouvelle technologie qui associe robotique et collaboration. Les opérateurs commandent des cobots qui soulagent leur travail en diminuant les ports de charge », indique Marc Saulnier qui se félicite de cette innovation unique dans le marché français des produits carnés.
Innover dans la traçabilité avec la blockchain
Le Syndicat de défense des Volailles fermières d’Auvergne (Syvofa), présidé par Marc Saulnier et qui fédère les acteurs de la filière, a par ailleurs mis en place un QR code par éleveur sur les packagings des poulets fermiers d’Auvergne. Via une application, le consommateur peut découvrir une vidéo de l’éleveur du poulet qu’il vient d’acheter. « 200.000 euros ont été investis par la filière. Puis l’enseigne Carrefour a mis en place une blockchain qui va plus loin, en permettant de vérifier l’historique du poulet fermier d’Auvergne, de sa naissance jusqu’au magasin final. Une première en agroalimentaire ! », explique Marc Saulnier.
Ce dernier affiche des objectifs clairs à moyen terme pour Arrivé Auvergne : développer encore la production et la commercialisation des volailles fermières d’Auvergne, promouvoir la marque entreprise et améliorer à nouveau les conditions de travail.
Cet article a été publié dans le numéro 2327 de Bref Eco.