Noël Martignoni et Gérald Lelong ont créé Easymov Robotics alors qu'ils étaient encore étudiants à l'Isima.
Fanny Reynaud
La start-up clermontoise a créé une plateforme Web qui permet de gérer les flottes de robots mobiles.
Alors qu’ils sont étudiants à l’Isima, l’école d’ingénieurs de Clermont-Ferrand, Noël Martignoni et Gérald Lelong lancent un club de robotique au sein de leur école. C’est un peu le début de l’aventure Easymov Robotics dont le nom évoque celui de leur écrivain préféré, Isaac Asimov. Officiellement créée en janvier 2017, mais en gestation depuis 2015, la société se positionne dans l’édition de logiciels pour les robots mobiles.
Partant du principe que les robots seront de plus en plus présents dans les entreprises, notamment pour la logistique interne, Easymov Robotics souhaite, grâce à sa solution, apporter plus de modularité aux utilisateurs, en leur fournissant un seul outil pour la gestion de leur flotte multirobots.
Lancement de la plateforme Vizyr
Pour cela, la start-up a développé une plateforme Web qui permet de déployer des robots et de définir ce qu’ils doivent faire. Fondée sur le standard ROS (Robot operating system), « un logiciel open source qui est en train de devenir le standard dans le monde de la robotique », Vizyr était présentée en avant-première lors du salon Global Industrie à Paris. « Vizyr permet de répondre aux besoins de modularité de l’industrie 4.0 », poursuit Noël Martignoni.
Une deuxième activité de bureau d’études
Parallèlement à cette activité en propre, Easymov Robotics a développé une activité de bureau d’études pour le développement de logiciels sur mesure pour la robotique mobile : solutions de navigation, de localisation, de perception, solutions multirobots… « Nous nous adressons à tous les secteurs d’activité », précise le jeune entrepreneur qui réfléchit à une levée de fonds afin de pouvoir accélérer le déploiement commercial de sa solution Vizyr. Des recrutements sont également prévus en fin d’année afin de renforcer les équipes techniques.
Cet article a été publié dans le numéro 2324 de Bref Eco.