Confondateur de Grainette, Thomas Balana espère cet automne démarrer une phase de test pour une application auprès d’agriculteurs, d'associations et de paysagistes.
T.N.
Grainette propose aux entreprises de mettre à disposition des sachets ou des boîtes contenant des graines à jeter directement dans la nature, sans avoir à les enterrer. L'idée ? Favoriser les pollinisateurs.
Thomas Balana et Hugo Rivier sont des amis de longue date. Ingénieurs de formation, ils effectuent des parcours professionnels séparés mais, amoureux de la nature et très sensibles aux problèmes liés à la biodiversité, ils cherchent à monter un projet ensemble « pour aider les pollinisateurs car 80 % de notre nourriture vient, directement ou non, de la pollinisation », explique Thomas Balana. Souhaitant également sensibiliser les gens à ces problématiques, ils lancent alors Grainette.
Nous voulons faire passer un vrai message et faire agir les gens
Grainette propose aux entreprises de mettre à disposition des sachets ou des boîtes contenant des graines à jeter directement dans la nature, sans avoir à les enterrer. Adaptée d’une méthode d’agriculture sauvage développée dès l’Egypte antique pour les pollinisateurs, le procédé consiste à enrober les graines dans un mélange argileux pour les protéger des prédateurs jusqu’au démarrage de la pousse. « Nous voulons faire passer un vrai message et faire agir les gens », commente Thomas Balana.
Grainette envisage un service à plus long terme, avec la création d’une « Beebox » installée en permanence à l’accueil d’une entreprise, pour que ses employés et clients puissent récupérer des graines quotidiennement.
Cet automne, la start-up démarrera une phase de test pour une application auprès d’agriculteurs, d'associations et de paysagistes. S’ils sont concluants, Grainette « aura besoin de financement » pour développer l’offre.
Cet article a été publié dans le numéro 2375 de Bref Eco.