Laetitia Roux (Pulsalys), Félicie Pfeffer (Pulsalys), Sophie Jullian (Pulsalys), Christophe Miller (Théa), Fabrice Mercier (Théa), Colin Francou (Théa), Stéphane Riou (Université Jean Monnet), Philippe Gain (BiiGC) et Jean-Luc Chavand (Université Jean Monnet)
Pulsalys
Le groupe pharmaceutique auvergnat Théa se diversifie en s’appuyant sur une nouvelle technologie développée au sein d’un laboratoire universitaire de Saint-Etienne. L’opération se réalise par l’intermédiaire de la SATT Pulsalys.
Pulsalys, la SATT Lyon Saint-Etienne (Société d’accélération de transferts de technologies ; Pdte : Sophie Jullian ; Villeurbanne) vient de réaliser une opération très symbolique du potentiel industriel et de recherche d’Auvergne Rhône-Alpes. Après avoir construit un portefeuille d’actifs (brevets) reposant sur une technologie développée par le laboratoire public stéphanois BiiGC (Biologie, ingénierie et imagerie de la Greffe de Cornée ; directeur : Philippe Gain ; Université Jean Monnet), elle en a négocié les termes de l’exploitation par Théa (Clermont-Ferrand). Spécialisé dans l’ophtalmologie, ce groupe pharmaceutique indépendant a créé à l’occasion une spin-off, basée à Saint-Etienne et dénommée Sincler (dg : Colin Francou).
Des enjeux sanitaires importants
Dix millions d’aveugles par cécité cornéenne dans le monde, 3000 patients en attente d’une greffe de cornée en France : la conservation de greffons de cornée en vue de leur transplantation constitue un enjeu sanitaire important. Grâce au bioréacteur développé par le BiiGC, les cornées issues d’un don d’organes vont pouvoir être conservées intactes, alors qu’elles sont actuellement gardées dans un milieu nutritif liquide qui altère leurs qualités. La technologie repose sur un mécanisme de circulation de liquides et de mise en pression par un système de pompes, assurant la viabilité des cellules de la cornée.
Diversification pour Théa
Pour Théa, cette diversification répond aux enjeux de conservation des banques de cornées du monde entier et, en particulier, à celle de l’Etablissement français du Sang qui prend en charge la majorité des cornées pour la France.