Didier Trutta, président de Val Solutions, envisage une hausse d’activité de 25 % d’ici à 2020.
A.R.
Créée il y a 34 ans sur le créneau des logiciels de gestion de services de santé au travail, la société lyonnaise Val Solutions surfe sur la réglementation et la digitalisation des entreprises pour proposer de nouveaux produits qui lui assurent des lendemains qui chantent.
« Alors que nous avons réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 8,2 millions d’euros, sensiblement égal aux années précédentes, nous savons déjà que nous progresserons d’au moins 9 % cette année », se félicite Didier Trutta, le président de Val Solutions.
Les logiciels qu’édite et intègre Vals Solution sont conçus au sein de son antenne de Narbonne (50 personnes), le siège lyonnais (30 personnes) étant dédié aux équipes commerciales. Ses clients ? Des intervenants en prévention des risques professionnels et surtout des médecins du travail, intégrés à des entreprises (Renault Trucks, SNCF, La Poste, Sanofi, Jtekt, Air France, Safran… figurent parmi les grands comptes) ou travaillant pour des associations de santé au travail auxquelles adhèrent les entreprises.
12 millions de salariés ou fonctionnaires sont gérés via nos outils !
« Sur 230 services interentreprises en France, nous comptons 160 clients, précise Didier Trutta. Et sur les 1.000 entreprises qui disposent de leur propre service, nous en avons 500 en clientèle. Les dossiers de 12 millions de salariés ou fonctionnaires sont gérés via nos outils ! »
Un compte personnel de santé au travail
Ces logiciels ont bien évolué depuis leur apparition. Dédiés à l’origine à la facturation, ils ont ensuite pris en charge les rapports d’activité et la traçabilité. A partir de 2010, une nouvelle version du logiciel maison a été introduite, en local ou en Saas, proposant des services collaboratifs régulièrement enrichis de nouveaux modules : prise de rendez-vous, évaluation des risques, gestion des accidents…
« Nous avons aussi ajouté un élément plus révolutionnaire : le compte personnel de santé au travail, permettant au salarié d’avoir accès à son historique de santé. Nous pensons que nous anticipons là une future obligation réglementaire », indique Didier Trutta. Ces nouveautés engagent les clients à faire migrer leur parc. « Nous enregistrons 30 % de commandes en plus au premier trimestre. » Un bon plan… puisque la migration génère une facture de transfert, puis un revenu récurrent de maintenance. D’ici à 2020, Didier Trutta envisage une hausse d’activité de 25 % par rapport à 2015.
Cet article a été publié dans le numéro 2290 de Bref Eco.