Jean-Michel Berard, fondateur d'Esker à Lyon.
P Roy
L'entreprise villeurbannaise de dématérialisation de documents en mode cloud a réalisé, pour le dernier trimestre 2018, une croissance de 15 % à périmètre et taux de change constant par rapport au dernier trimestre 2017.
Esker poursuit sa montée en puissance. L'entreprise villeurbannaise, qui a changé de locaux récemment, a réalisé 23,5 millions d'euros de chiffre d'affaires lors du dernier trimestre 2018. Esker enregistre une croissance de 15 % à taux de change et périmètre constant (PCC) par rapport au dernier trimestre 2017 (16 % en publié).
Ces résultats s'expliquent par une croissance de 19 % des activités Saas (20,7 millions d'euros de chiffre d'affaires) qui compense une baisse de 3 % de la dématérialisation en mode licence et maintenance (2,1 millions d'euros de chiffre d'affaires) et une chute de 19 % des ventes des produits historiques de l'entreprise, à savoir des serveurs de fax et host access. Ce dernier secteur a réalisé 800.000 euros de chiffre d'affaires contre 1 million d'euros l'année dernière.
Le mode Saas représente 88 % du chiffre d'affaires réalisé lors du dernier trimestre, ce qui s'explique par la signature de plusieurs contrats signés lors des trimestres précédents, « ainsi que le développement des activités sur le portefeuille clients existant », précise l'entreprise dans un communiqué.
Nouvelle année record
Sur l'année 2018 dans son ensemble, Esker réalise une progression de 14 % par rapport à 2017 (16 % à PPC), contre 15 % en 2017. Une différence due à « la faiblesse du dollar US par rapport à l'euro sur les quatre premiers mois de l'année 2018 ». Le chiffre d'affaires atteint au final 86,9 millions d'euros contre 76,1 millions d'euros en 2017.
L'entreprise a signé en valeur cumulée 65 % de contrats supplémentaires par rapport à 2017. Elle s'attend également à une amélioration de son résultat opérationnel par rapport à l'exercice 2017.
Croissance organique à deux chiffres pour 2019
Esker affiche, lors du dernier trimestre, « un record historique en termes de valeur de nouveaux contrats signés ». Ce qui devrait alimenter la croissance du groupe en 2019 et lors des années futures.