Pour l’été 2019, l'offre d'Easyjet sera supérieure à 2 millions de sièges au départ de Lyon-Saint Exupéry.
Eric Soudan/Aéroports de Lyon
La compagnie britannique low cost Easyjet vient de célébrer le dixième anniversaire de l’ouverture de sa base à l’Aéroport de Lyon-Saint Exupéry.
Si le premier vol Easyjet date de l’an 2000, il a fallu attendre 2008 pour que la compagnie orange y base des avions. Il faut dire qu’au début du siècle, la compagnie Air France était en position de force à Lyon, détenant plus de la moitié du trafic aérien de passagers. Dix ans après, Easyjet tutoiera cette année les 3 millions de passagers et annonce qu’elle est devenue la première compagnie opérant sur la plateforme lyonnaise, même si le groupe Air France avec ses compagnies alliées, KLM, Hop !, Transavia… se situe légèrement au-dessus. Mais pour combien de temps ?
Après un démarrage de la base en forte croissance les premières années, le rythme de croissance reste cependant toujours soutenu : « Pour l’été 2019, notre offre sera supérieure à 2 millions de sièges, soit une hausse de 7 % par rapport à l’été 2018 », déclare François Bacchetta, directeur général d’Easyjet pour la France.
45 destinations proposées
Avec 45 destinations proposées, Lyon est ainsi devenue la deuxième base française derrière Paris Charles-de-Gaulle et devant Paris-Orly, alors que la France est le deuxième marché après le Royaume-Uni. Et d’autres ouvertures sont attendues pour 2019. Elles devraient être annoncées avant la fin de l’année. Car il y a encore des marges de progression : « Le marché du low cost se situe au niveau européen à 48 % et il n’est en France que de 30 % », justifie François Bacchetta.
Une contribution importante à l’économie touristique locale
Cet essor du « low cost » a aussi été particulièrement opportun parallèlement à la tendance actuelle des city breaks et du tourisme urbain. « Selon l’office du tourisme de Lyon, nous avons contribué à l’acheminement de 40 % de ces touristes », estime François Bacchetta. Mais Easyjet ne se consacre pas uniquement au tourisme de loisirs.
La compagnie évalue à un tiers du trafic le nombre de passagers qui se déplacent pour des motifs professionnels. C’est d’ailleurs le sens des accords que la compagnie a passé avec Emirates, à Londres et à Genève. Un accord qui ne demande qu’à être dupliqué : « Nous sommes prêts à traiter avec des compagnies aériennes qui n’ont pas de réseau « feeder » pour acheminer leur clientèle en correspondance », annonce François Bacchetta.