Philippe Bernand, Thierry de Bailleul, Alain Galliano et Emmanuel Imberton.
JFB
Thierry de Bailleul, directeur général d’Emirates France, est venu célébrer le quatrième anniversaire de l’ouverture de la ligne entre Lyon et Dubaï.
« Nous tenions à remercier les acteurs de Lyon et de sa région pour l’accueil qu’ils ont réservé à notre compagnie », a-t-il annoncé. Une présence qui satisfait effectivement tous ses interlocuteurs, Philippe Bernand, président du directoire d’Aéroports de Lyon, Emmanuel Imberton, président de la CCI Lyon Métropole, et Alain Galliano, vice-président de la Métropole en tête.
Le trafic s’équilibre progressivement entre Français et étrangers
Depuis son ouverture, la ligne a totalisé 646 000 passagers, dont 100 000 en provenance du Moyen-Orient : « le trafic s’équilibre progressivement entre Français et étrangers », observe Thierry de Bailleul. Ce qui se traduit par l’arrivée de nouveaux touristes de plus en plus nombreux, chaque année.
70 % de taux de remplissage
Reste qu’après le rapport Le Roux préconisant de ne pas accorder de droits de trafic supplémentaires aux compagnies du Golfe, la demande des deux fréquences supplémentaires destinées à rendre la liaison quotidienne n’avance toujours pas. Le développement de la ligne s’en trouve donc bloqué. « Il n’est qu’à comparer Lyon avec d’autres villes européennes non capitales, comme Birmingham, Hambourg, Milan… qui disposent, elles, de plusieurs vols quotidiens Emirates ». Le taux de remplissage de l’appareil depuis Lyon atteint les 70 %, mais en ayant augmenté de 25 % le nombre de sièges, grâce à l’actuel Boeing 777.
L'Aéroport de Lyon, le plus performant
Si Thierry de Bailleul n’a pas évoqué la situation du trafic actuel, il a cependant indiqué que sur les trois escales françaises desservies par Emirates (Paris avec 20 fréquences hebdomadaires, Nice avec fréquences hebdomadaires et Lyon avec 5 fréquences hebdomadaires), c’est la plateforme lyonnaise qui a le mieux performé.
Ce qui correspond à l’évolution positive de l’aéroport lyonnais « qui terminera l’année sur la plus forte croissance des grands aéroports de l’Hexagone », selon Philippe Bernand. « Ce qui ne l’empêchera pas de se situer autour de la cinquantième place des aéroports européens, ce qui ne correspond pas du tout au poids économique de la région », déplore pour sa part Emmanuel Imberton.