Le nouveau produit d'Heliosite a été présenté récemment au salon Bepositive.
HeliosLite a conçu un nouveau support pivotant pour panneaux solaires qui permet de capter 40 % d'énergie en plus.
Fondée en 2013 à Savoie Technolac, HeliosLite développe des trackers solaires. Ces systèmes mécaniques, qu’elle fait fabriquer en Alsace et en Pologne, font office de supports pivotants robotisés pour panneaux photovoltaïques, leur permettant de suivre la course du soleil et de conserver toute la journée la meilleure exposition possible, grâce à un logiciel de pilotage et de monitoring.
Augmenter la production ou diminuer la surface des installations
La jeune pousse a récemment mis au point un nouveau modèle bi-axes, composé de dix modules, qu’elle a présenté lors du salon BePositive 2017. « Ce dispositif peut se substituer à une ombrière de parking avec 40 % de production électrique supplémentaire à surface égale. Autrement dit, nous pouvons réduire d’autant la surface d’installation nécessaire pour une production équivalente » explique Jay Boardman, Pdg et fondateur d’HeliosLite. « En septembre dernier, nous avons équipé avec cette technologie une centrale photovoltaïque pilote sur le site d’ARaymond à Grenoble Technisud. L’installation a parfaitement résisté à la tempête Zeus du 6 mars ! »
Des projets à l’international et une levée de fonds à l’étude
HeliosLite dispose également de références au Maroc, à Dubaï, en Australie, au Sénégal et en Afrique du Sud où elle espère se développer. « Nous recherchons des partenaires électriciens dans ces pays », indique d’ailleurs Jay Boardman qui prévoit une croissance importante sur les trois prochaines années grâce au développement de l’autoconsommation. HeliosLite, qui a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 100.000 euros en 2016, prévoit de lever des fonds en fin d’année pour accompagner son développement. L’entreprise, qui compte actuellement quatre personnes, va recruter deux à trois collaborateurs supplémentaires en 2017. Elle s’est fixé un objectif de 15 personnes en 2020.
Cet article a été publié dans le numéro 2284 de Bref Eco.