A Voreppe, Isabelle Roton, directrice d'Aluval et de LRF, doit maintenant suivre les engagements des entreprises.
V.Riberolles
Les engagements inscrits dans la convention de revitalisation passée entre l’Etat et Rio Tinto-Aluval à Voreppe sont en passe d’être réalisés. Elle faisait suite au plan de licenciement d’une centaine de personnes annoncé en 2016. L’objectif de création de 65 CDI est atteint avec une douzaine d’entreprises partenaires.
« Une convention rondement menée » pour reprendre les propos de Valérie Dupont-Weller du cabinet DW, missionnée par la direction de Rio Tinto- Aluval à Voreppe dans le Pays Voironnais. En octobre 2016, le plan de licenciements de 103 personnes avec la disparition du service informatique était notifié à la Direccte de Grenoble. Un contrat de revitalisation était signé dans la foulée et aujourd’hui, l’objectif de création de 65 emplois en CDI est en passe d’être atteint.
Un fonds de 286.000 euros
C’est à Isabelle Roton, directrice des sites Aluval et LRF à Saint-Jean-de-Maurienne qu’est revenue la responsabilité de suivre ce dossier. « Et pour avoir mené plusieurs plans de ce type, explique-t-elle, je peux dire qu’il est bien de communiquer dessus. »
La convention prévoyait la mise en place d’un fonds d’intervention financier par Rio Tinto de 286.000 euros, afin de soutenir des « projets portés par des PME et PMI de l’industrie et des services aux industries » sur le Centre Isère, le Pays Voironnais et le Sud Grésivaudan. En janvier dernier s’est tenue la dernière commission d’attribution à la Direccte et tous les dossiers sont désormais fléchés.
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Douze entreprises vont donc bénéficier d’un accompagnement financier. Il s’agit d’AJM Emballages (Chattes), d’Automatique & Industrie (Moirans) de Battaglino (Voreppe), d’Arc Industrie (Voiron), de la scierie Forest (Chattes), de la Sori (Société d’Outillage et de Réalisations Industrielles à Tullins), de Bio Composants Médicaux (Tullins), de Somafi Grenoble (Moirans), de la SPI (Moirans), d’Eco Cryo technologie (Moirans), de Home Gaz (Saint-Marcellin) et d’une dernière société dont le dossier est en phase finale de contractualisation.
Des aides versées à la validation des emplois
Le fonds débloqué par Rio Tinto porte soit sur une aide directe à la création d’emplois, soit sur une aide à l’investissement générant des embauches. 104.000 euros sont d’ores et déjà engagés pour soutenir le recrutement de 26 personnes et 162.000 euros vont aller sur des projets qui déboucheront sur 39 nouveaux emplois. « J’ai essayé d’éviter les chasseurs de primes », note Valérie Dupont-Weller qui a monté les dossiers sur la base des informations fournies par les partenaires économiques ; ex-AEPI, Pays Voironnais, Udimec, Centr’Alpes ou encore EDF Une rivière un territoire.
Les aides financières à l’investissement sont plafonnées à 20.000 euros et 20 % du montant global et l’aide directe à la création d’emplois s’élève à 4.000 euros par poste. Elles seront versées en deux fois : 50 % à l’engagement du programme et 50 % à la validation de toutes les embauches.