Thierry Houalard, directeur général de National Tours, devant le Taj Mahal, à Agra, en Inde
JFB
Dans le cadre de son développement hexagonal, le voyagiste breton National Tours va installer une antenne à Lyon.
Membre du groupe finistérien Salaün depuis 2007, National Tours s’est imposé sur le marché du Grand Ouest grâce à une offre composée presque exclusivement de circuits, dans le monde entier, soit environ 200 programmes couvrant 80 destinations. Il dispose aussi d’un ancrage dans l’Est de la France, grâce à l’acquisition récente de la société Pauli. C’est dans un premier temps Lyon, puis Toulouse, qui devraient profiter de ses services dans l’avenir. « La région Auvergne-Rhône-Alpes est le deuxième bassin de clientèle française » justifie Thierry Houalard, son directeur général. Dans un premier temps, un responsable commercial destiné à stimuler les ventes dans le réseau des agences de voyages, en Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur, sera recruté, alors qu’un autre sera dédié à la clientèle des groupes constitués (comités d’entreprise, clubs, associations…).
Croissances externes ?
Par ailleurs, National Tours vient de passer des accords de référencement avec le réseau Havas Voyages pour l’Est de la France et les agences de voyages des réseaux Thomas Cook et Leclerc Voyages, pour l’ensemble de la France. « L’installation de National Tours en Rhône-Alpes pourrait aussi passer par des acquisitions », précise Thierry Houalard.
National Tours a réalisé un chiffre d’affaires de 37 millions d’euros (au 30 septembre), en progression de 6 %, pour les voyageurs individuels. Le trafic des groupes se monte quant à lui à 19 millions d’euros, stable. Le ticket moyen par personne voyageant avec National Tours se situe autour des 1 650 euros.