Les équipes de la CCI pourraient déménager pour se rapprocher du pôle Giant et de GEM.
La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Grenoble est à quelques jours de la présentation du nouveau contrat de mandature. Son président, Jean Vaylet, pousse à la professionnalisation des services aux entreprises, et met fin à la segmentation traditionnelle : commerce, industrie, services.
En quelques mots, le président de la CCI de Grenoble, pose le cadre de l’action de la structure consulaire : « Si nous n’avions pas le bon niveau de compétences, nous n’aurions pas le bon niveau de facturation ». La segmentation historique autour des trois pôles du commerce, de l’industrie et des services, est abandonnée au profit de nouveaux critères d’appréciation et d’intervention ; la taille et le niveau d’activité. « Il y a un tronc commun de réponses pour tous. » Et c’est justement sur la pertinence des réponses que la CCI veut poursuivre ses efforts.
Mutualiser les compétences
Apporter de la valeur ajoutée au-delà de tout ce que les chefs d’entreprise trouvent sur le Web en particulier, capitaliser sur les procédures d’interface entre acteurs, pousser la digitalisation des services sont quelques-uns des axes prioritaires de travail. La CCI a mis ses compétences comme celles dédiées à l’international à disposition de ses consœurs du Nord Isère, de la Drôme et de l’Ardèche pour avoir une meilleure « taille critique. » Récemment un animateur, cofinancé par la CCI et Grenoble Alpes métropole, a été installé pour créer une dynamique en cœur de ville.
Le redécoupage des interventions n'est pas terminé
Cette approche de « société de services » s’est traduite par une réorganisation des directions opérationnelles : une direction front office (relations institutionnelles, animations, supports aux entreprises…), une direction des structures associées avec le WTC, l’IMT, l’aérodrome du Versoud, la formation continue et une direction back-office avec les fonctions supports.
L’école GEM est de son côté devenue une société filiale de droit privé à part entière. Mais La CCI veut s’inscrire aussi dans les grands changements décidés au niveau national. « Nous sommes en période de forte transition avec le gouvernement qui a une réflexion sur les structures intermédiaires. » En clair les missions devraient encore évoluer et la mutualisation avec la CMA pourrait devenir une réalité.