Nicolas Thivant est le nouveau président d’ARaymondlife.
Le fabricant de dispositifs médicaux et d’articles de conditionnement pharmaceutique plastique ARaymondlife, filiale du groupe industriel ARaymond, a remis de l’ordre dans ses priorités.
Sous la houlette du nouveau président Nicolas Thivant, nommé le 1er juin dernier, l’entreprise met le RayDyLyo en tête de liste. Nicolas Thivant avait été appelé par Antoine Raymond en novembre dernier comme consultant au sein d’ARaymondlife. Cet ancien du laboratoire Galderma, du plasturgiste Plastic Omnium et de la branche packaging de Péchiney avait été promu directeur général en janvier dernier.
Priorité donnée à la marque propre
Le fabricant de dispositifs médicaux et pharmaceutiques « avait un problème de positionnement entre les grandes et les petites séries, le médical et la pharmacie », souligne Nicolas Thivant. La hiérarchie entre les trois marchés d’ARaymond - le dispositif de délivrance d’hormones pour génisses avec Ceva, la sous-traitance pour les contenants en plastique et métalloplastique et le RayDyLyo, ce dispositif en plastique clipsé facilitant la fermeture de flacons stériles – a été revue. Le produit propre d’ARaymondlife, le RayDyLyo, devient la priorité, même si le marché pour Ceva et les produits à façon bénéficieront d’efforts technologiques, commerciaux et industriels continus.
Accroître les investissements à court terme
Après cinq années de mise au point, le RayDyLyo entre en phase active de commercialisation. « Nous pouvons fournir 25 millions de ce bouchon par an et nous avons fait de belles livraisons en mai et en juin », indique Nicolas Thivant. Et si le surmoulage et le moulage du principe actif de Ceva génèrent aujourd’hui le plus gros du chiffre d’affaires, Nicolas Thivant devrait trouver un équilibre dans l’offre globale. Le RayDyLyo et la gamme associée s’adressent à un marché international. Leur déploiement nécessitera d’accroître les investissements matériels et humains à court terme. Pour rappel, ARaymondlife, qui emploie 30 personnes, dispose, depuis juin 2015, d’une usine de 3.700 m² à Saint-Egrève
Cet article a été publié dans le numéro 2295 de Bref Eco.