Avant Crowdybox, Frédéric Bernard a également travaillé au sein de l'entreprise Wair, qui fabrique des foulards anti-pollution.
T.Nicolau
Earthooligans, jeune entreprise rhodanienne, vient de lancer sa première collection. Environ 20 % du prix de chaque tee-shirt est reversé à une association de protection de l'environnement.
Créer une façon de consommer plus utile : c'est la volonté de Frédéric Bernard, le fondateur de la marque de vêtements Earthooligans. Lancée au début du mois de septembre, celle-ci propose actuellement quinze tee-shirts divisés en trois collections (Earth, Water, Air).
Chaque collection soutient une association : Earth soutient Cœur de Forêt qui lutte pour la préservation des forêts ; Water soutient Water Life Community qui sensibilise à la protection des océans à travers la pratique de sports de glisse. Enfin, Air soutient Association Respire qui lutte contre la pollution de l'air dans les grandes villes.
Sweat-shirts et gamme enfant en approche
Actuellement, le coût de ces tee-shirts unisexes est de 27 euros TTC (hors livraison) et 5 euros sont reversés à l'association concernée. « Je ne souhaite pas les vendre plus cher pour l'instant. Ce qui m'empêche de faire du made in France. Les tee-shirts sont produits en Amérique du Sud et imprimés en Angleterre. Mais à terme, je souhaite ramener la production en France pour baisser l'emprunte carbone », détaille Frédéric Bernard. Pour le moment, l'impression est lancée uniquement à la demande.
« Je n'ai pas l'intention de changer le monde. Mais je voulais un projet solidaire. »
« Chez Crowdybox, j'aidais des entreprises à grandir, et j'ai eu envie de faire mon propre projet », sourit-il. Loin de lui l'idée de « disrupter », simplement de faire une action « en ajoutant une double utilité à un produit commun ».
Earthooligans ne se fixe pas d'objectifs clairs, même si « j'aimerais arriver à un tee-shirt par jour », glisse Frédéric Bernard. Une gamme de sweat-shirts sera lancée en octobre, et une gamme pour enfants verra le jour avant Noël. L'entreprise se tourne déjà vers l'Europe, en Allemagne notamment, où Frédéric Bernard a « déjà quelques leads ».