L’ouverture du Musée de l’OL est attendue pour le printemps prochain.
La publication des comptes semestriels de l’Olympique lyonnais confirme que son modèle économique repose en grande partie sur la cession de joueurs et, donc, sur son centre de formation et l’achat de jeunes joueurs à gros potentiel.
Le conseil d’administration de l’OL a entériné les comptes semestriels de l’exercice 2017-2018. A mi-saison, les résultats économiques de l’OL sont positifs, avec un chiffre d’affaires en forte progression (147 millions d’euros) et un résultat bénéficiaire (6,2 millions).
Le transfert de Lacazette… une bouffée d’oxygène
Mais force est de constater qu’une seule ligne du compte d’exploitation change tout : celle des produits de cession de joueurs avec, cette année, le transfert d’Alexandre Lacazette à Arsenal qui constitue une excellente opération financière (53 millions d’euros bruts + incentives) et le plus gros transfert jamais réalisé par le club. Une opération à rentabilité maximum puisque le joueur est issu du centre de formation de l’OL.
Au total, les cessions de joueurs se montent à 64,6 millions d’euros au 31 décembre 2017 contre ... 1,5 million un an auparavant. Là est la principale raison des « performances financières en forte progression » annoncées par l’OL.
Résultats sportifs et course aux droits TV
Car les autres lignes sont loin d’afficher un tel dynamisme. La billetterie est en baisse de 21 % (à 17,1 millions), les droits TV et marketing en diminution de 41 % (à 36,9 millions), les partenariats et publicités en progression de 2 % (à 14 millions), les produits de la marque en augmentation de 3 % (à 8,8 millions). Seul l’accueil d’événements est en forte hausse (+ 55 %) mais ceux-ci ne représentent encore que 6,1 millions d’euros.
Bref, la santé de l’OL repose encore en très grande partie sur son centre de formation, sur le recrutement de jeunes talents à fort potentiel commercial et sur… ses résultats sportifs. Selon son classement final en Ligue 1, et donc selon s’il participe ou non à la Champions League ou à l’Europa League, les droits télévisuels reçus peuvent faire, eux aussi, basculer les résultats financiers du club d’un côté ou d’un autre.
Perspectives 2018
En 2018, le Groupama Stadium devrait donc encore monter en puissance, grâce à l’accueil de plusieurs manifestations importantes : finale de l’Europa League, deux demi-finales du Top 14 de rugby, match amical France-Etats-Unis, Monster Jam.
A noter que l’ouverture du Musée de l’OL, qui devrait également participer à l’attractivité du stade, est attendue pour le printemps prochain.