Gedivepro produit chaque année 350.000 vêtements professionnels dessinés par son bureau d’études.
La société montluçonnaise Gedivepro a fêté la semaine dernière ses trente ans. L’occasion d’une grande fête orchestrée par son Pdg Marc Toriani, qui en a profité pour dévoiler de nouveaux développements et investissements.
Concepteur et créateur de vêtements professionnels, Gedivepro s’appuie sur deux sites de production à Montluçon et Flers, en Normandie, pour concevoir et produire des gammes textiles répondant aux besoins des professionnels. L'enteprise qui emploie 28 personnes, a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros.
Trois nouvelles gammes de vêtements
Après la marque Lexagone, lancée en 2015 et utilisant 97 % de tissus produits en France, Gedivepro lance cet été trois nouvelles gammes de vêtements professionnels dessinés par son bureau d’études : Sportswear, Leonardo pour les métiers de la peinture et Turenne pour les métiers de l’artisanat.
« Notre objectif a toujours été de réaliser des vêtements pratiques mais aussi et surtout agréables à porter et mettant en lumière les professions, souvent difficiles, de nos clients. Plus que jamais, la marque Sportswear s’éloigne, dans la forme, du vêtement de travail, pour que les professionnels puissent prendre le bus avec leurs tenues sans qu’on les remarque », explique Marc Toriani.
La marque Turenne s’appuie, elle, sur des accessoires comme des supports pour clés ou des boutons plus design. Cet élargissement de l’offre - la gamme passant de 8 à 11 marques - a été possible notamment grâce au recrutement de deux salariés venus étoffer le bureau d’études.
Une sérigraphie 100 % française
Autre investissement 2017 pour Gedivepro : un atelier de sérigraphie qui vient d’être inauguré. 180.000 euros ont été investis pour la construction d’un bâtiment de 280 m² et l’acquisition de matériel : « Cet investissement nous permet de ramener en France et localement une partie que nous sous-traitions jusque-là à l’étranger ». Si ce nouvel atelier n’a vu, pour l’instant, que la création en interne d’un poste de responsable sérigraphie, trois ou quatre recrutements sont envisagés à court terme
Cet article a été publié dans le numéro 2293 de Bref Eco.