C’est près du siège régional de Paprec que se construit le nouveau centre de tri à Chassieu.
Paprec
En juillet dernier, Paprec raflait la mise à Veolia en remportant sa part du marché du tri de la collecte sélective de la Métropole de Lyon, soit un volume de 41.000 tonnes par an, et ce pour les sept prochaines années.
« C’était la troisième fois que nous candidations, et ce fut la bonne ! », se réjouissent Peggy Ravet, la directrice régionale chargée des collectivités, et Sébastien Fossé, le directeur régional Paprec Rhône-Alpes. Pour trier et valoriser ces matières, Paprec est donc en train de bâtir une nouvelle usine, à proximité d’un centre Paprec existant (dédié à la valorisation des déchets industriels), non loin de son siège régional.
Les travaux confiés au promoteur constructeur Em2c viennent tout juste de démarrer pour une ouverture prévue en juillet 2019. C’est le constructeur ensemblier de centres clés en main, Aktid, ancré à Chambéry en Savoie, qui a conçu et mettra en place le processus de tri. L’investissement global est de 25 millions d’euros pour Paprec.
A la pointe du tri
L’usine, d’une capacité totale de 60.000 tonnes annuelles, bénéficiera des technologies les plus avancées pour atteindre un taux de valorisation de 95 % en moyenne des matières entrantes (papiers, cartons, ferrailles et métaux, plastiques…). Quinze machines de tri par capteurs optiques sont prévues. Elles feront appel au savoir-faire du leader mondial en la matière, le norvégien Tomra.
« Le centre emploiera 67 personnes dont 44 opérateurs en provenance du centre de tri (Digitale) de Veolia à Rillieux », précise Sébastien Fossé. « Ce centre sera le plus important pour Paprec en Auvergne-Rhône-Alpes où nous sommes déjà bien implantés avec notamment la Corbeille Bleue (la filiale dédiée aux déchets du tertiaire) au Port Edouard Herriot ou le site Echalier d’une capacité de 50.000 tonnes à Clermont-Ferrand », résume Peggy Ravet.
Fondé en 1995 et dirigé depuis sa création par Jean-Luc Petithuguenin, le groupe Paprec (siège à La Courneuve en Seine-Saint-Denis) emploie 8.500 personnes (dont 400 en Auvergne-Rhône-Alpes) sur plus de 200 sites en France et en Suisse. Son chiffre d’affaires atteint 1,7 milliard d’euros.
Cet article a été publié dans le numéro 2343 de Bref Eco.