Ma friche urbaine naît du terrain. « J’ai exercé vingt ans dans le conseil en environnement, explique Anne Delos, la fondatrice de la start-up lyonnaise. J’ai ainsi observé que la reconversion des friches prend du temps, parfois des années. Dans cette latence, le site est en déshérence… Pourquoi ne pas accueillir temporairement de jeunes entrepreneurs qui se lancent, ou des associations en mal de locaux ? Cela valorise les sites ».

A partir de cette idée, Ma friche urbaine, aujourd’hui un collectif, joue les intermédiaires entre des propriétaires ou aménageurs et des porteurs de projet, riverains ou habitants. L’an dernier, le collectif a rallié Alter’Incub (incubateur spécialisé dans l’innovation sociale) et Beelys qui lui a permis de rencontrer les acteurs clés de l’urbanisme à Lyon : « Il est capital d’avoir une démarche scientifique pour analyser l’impact de nos projets sur l’insertion, l’économie ou l’environnement. »