Le référé de la Cour des comptes n'a pas ébranlé les certitudes des promoteurs de la liaison grande vitesse Lyon-Turin. Réuni au Sénat à l'intiative des parlementaires, le Comité pour la transalpine se félicite de la réponse du Premier ministre selon lequel il ne serait plus temps de discuter du bien-fondé du projet. Il appelle par ailleurs l'Etat à lancer les travaux du tunnel du Mont Cenis, "élément central du Lyon-Turin". "Cette réalisation est la condition sine qua non de la mise en oeuvre du report modal du transport de marchandise de la route vers le rail pour le passage des Alpes", affirme-t-il.
Pavé dans la mare
Réalisé en août dernier, le référé de la Cour des comptes a jeté un nouveau pavé dans la mare en dénonçant, entre autres, la hausse du coût estimé de la liaison ferroviaire (26,1 Md€ contre 12 Md€ en 2002), la surestimation du trafic, les problèmes de pilotage du projet ou encore le manque de suivi financier.