Soucieuse de respecter les engagements pris lors de la candidature au JOP 2030, Méribel annonce son retrait.
Wikimedia - Florian Pépellin
Le conseil d’administration du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) a dévoilé son schéma préférentiel des sites. Si Val d’Isère est désormais officiellement dans la course, Méribel est exclue des compétitions alpines.
Le schéma préférentiel des sites appelés à accueillir des compétitions lors des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) Alpes 2030 confirme les informations qui circulaient depuis quelques semaines. Présenté le 21 juillet lors du conseil d’administration du Cojop en vue d’une validation en décembre par la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), ce schéma prévoit quatre pôles de sites : Haute-Savoie avec le Grand Bornand et La Clusaz, Savoie (Courchevel, La Plagne, Val d’Isère), le Briançonnais (Serre Chevalier, Montgenèvre) et Nice Côte d’Azur (Nice).
Deux des trois sujets qui restent à finaliser concernent la Savoie. Val d’Isère, qui ne figurait pas au départ parmi les sites envisagés est officiellement ajoutée, le Cojop et toutes les parties prenantes souhaitant « intégrer cette station emblématique pour sublimer les épreuves de ski alpin ». « Des discussions sont en cours avec la collectivité pour rendre cette intégration possible tout en maintenant l’équilibre budgétaire du projet, par des engagements clairs », précisent-ils.
Méribel sort de la mêlée
A l’origine destinée à accueillir une partie des épreuves de ski alpin et les paralympiques, Méribel se trouve ainsi « dépossédée » des premières. La station a annoncé le 17 juillet dans un communiqué qu’elle se retirait de la mêlée « compte tenu du non-respect des règles et des engagements du Cojop ». « La demande faite au maire des Allues (Méribel) d’organiser des épreuves paralympiques dissociées des épreuves olympiques alpines n’est ni conforme à la charte olympique ni aux engagements pris lors de la candidature », estime la commune qui met en avant des questions de coût, d'impact environnemental et de traitement inégalitaire des athlètes paralympiques.
Paralympiques
Message bien reçu par le Cojop. « Dans le cas où Méribel renoncerait à l’organisation des épreuves de neige des Jeux Paralympiques », il indique qu’il serait amené à construire, avec le Comité Paralympique Sportif Français (CPSF) et le Comité International Paralympique (IPC), « des solutions alternatives qui répondent également aux enjeux d’accessibilité́, de compacité et d’engouement populaire ».
Reste encore à déterminer le site hôte des épreuves de patinage de vitesse. Ainsi que l’élaboration du budget et la mise en place, en septembre, d’un comité de direction quasiment au complet, qui permettra à l’organisation de passer la vitesse supérieure en particulier pour finaliser les études de faisabilité et contractualiser les engagements attendus.