La gamme bio représente 90 % du chiffre d’affaires de Terre Adélice qui dispose de boutiques à Lyon et Grenoble.
Tout l'été, Bref Eco vous propose de vous rafraîchir en partant à la découverte des fabricants glaciers de la région. Suite de cette série d'été givrée avec l'incontournable Terre Adélice.
Terre Adélice poursuit son ascension dans la hiérarchie des saveurs glacées. Avec les approvisionnements de proximité que la générosité de la nature ardéchoise lui procure, elle profite de l’expérience acquise dans sa production bio.
C’est l’histoire d'une ferme, tenue par la famille Rousselle dans une vallée ardéchoise, élevant des chèvres. Traditionnellement, les repas se terminaient par des sorbets élaborés au gré des fruits de saison. Jusqu’au début de l’année 1996, quand les frères Rousselle, Bertrand et Xavier, décident de donner un aspect plus entrepreneurial à ce savoir-faire.
La ferme cesse ses activités en 2004, alors que les sorbets avaient déjà laissé leur place à des glaces au lait. « Nous avons choisi de privilégier la qualité de nos produits, en nous appuyant sur les produits, lait et fruits, de proximité, fournis par des producteurs reconnus », explique Véronique Rousselle, responsable de la communication.
Adhésion au label bio dès 2009
Par rapport aux industriels du secteur ou à d’autres artisans, cette recherche de qualité passait de façon cohérente par l’adhésion au label bio, dès 2009. Auparavant, l’entreprise s’était déplacée, en 2007, à Saint-Sauveur-de-Montagut pour réaliser 145 différentes glaces ou produits glaciers. Son activité est dynamique avec des progressions annuelles régulières et à deux chiffres.
Pour le dernier exercice, son chiffre d’affaires se situait à 6 millions d’euros. L’activité, qui emploie 28 personnes, repose sur deux segments : la fabrication, soit 4,7 millions d’euros, et la distribution à travers deux filiales, exploitant chacune un salon glacier, l’un à Grenoble et l’autre à Lyon, pour le reste. « Aujourd’hui, sur les 470 000 litres produits en 2017, la gamme bio représente 90 % de notre chiffre d’affaires réalisé pour un tiers dans la restauration, un tiers auprès des glaciers et un tiers par les distributeurs bio », confirme Véronique Rousselle.
Un nouveau site d’accueil en perspective
Pour compléter cette croissance, Terre Adélice veut profiter de sa situation de passage dans la vallée de l’Eyrieux. Elle va installer sur son site, en complément de la boutique existante, un lieu d’accueil et de découverte pour les visiteurs. « Nous allons déposer un permis de construire pour 300 m² à la rentrée et investir 1,5 million d’euros afin de disposer à l’été prochain, d’un nouveau salon glacier », précise Bertrand Rousselle, tout en nourrissant la réflexion d’une ouverture à Paris.