SNCF Réseau doit faire connaître ses préconisations avant le 11 décembre au sujet du Noeud ferroviaire lyonnais.
La Commission Particulière du Débat Public (CPDP) vient de livrer à SNCF Réseau ses préconisations pour le Nœud Ferroviaire Lyonnais (NFL) à long terme. Cette dernière va les étudier avant de communiquer ses choix.
Après le débat public, c’est l’heure de la synthèse. « Un plan d’urgence est nécessaire pour apporter une réponse aux territoires », assure en premier lieu Jean-Claude Ruysschaert, président de la CPDP. Des mots qui sonnent en contradiction avec l’objet même du Débat Public, qualifié de long terme, depuis le rapport Duron. « Mais le Rapport Duron ne s’occupe pas des transports du quotidien », tempère Jean-Claude Ruisschaert.
Un RER à la lyonnaise
Or, la population d’Auvergne-Rhône-Alpes consultée n’a entendu que cela ! D’abord dans l’organisation des transports, l’articulation entre les différents modes n’est ni claire ni appréciée du grand public. Aussi, peut se poser la question de la fusion des deux autorités organisatrices existantes, c’est-à-dire du Sytral, pour les transports en commun, et de la Région, pour les liaisons TER et les liaisons routières par autobus, par exemple dans l’optique d’un RER à la lyonnaise.
Ensuite, au niveau des réalisations. L’impact de la solution souterraine pour Lyon Part-Dieu n’apparaît pas évident, contrairement au doublement des voies entre Saint-Fons et Grenay. Son prolongement vers Saint Exupéry, puis au-delà avec la jonction avec la ligne d’Ambérieu permettrait d’ajouter une pénétrante supplémentaire dans l’agglomération, tout en reliant l’aéroport par une liaison TER. Des solutions qui, associées avec des avancées techniques comme la diminution des espacements entre les trains ou celle des circulations techniques, permettraient, sinon de régler l’engorgement du NFL, tout au moins d’en repousser encore ses limites.
Pour concrétiser les actions, il est préconisé la constitution d’un comité de suivi réunissant l'ensemble des acteurs. SNCF Réseau (maître d’ouvrage) doit faire connaître ses préconisations avant le 11 décembre.