Clémence Durieux a lancé son application "Le Bon Gustave" en décembre 2016.
Lancé en mars 2016 par Clémence Durieux, le service de « dénicheur de vins » Le Bon Gustave cherche à lever 500.000 euros pour accélérer son développement.
« C'est en décembre 2016, avec le lancement de notre application, que notre service a vraiment décollé », explique la fondatrice du Bon Gustave, Clémence Durieux. Passionnée de vin, cette diplômée d'emLyon a eu la bonne idée de proposer aux particuliers de dénicher leurs bouteilles coup de cœur grâce à la photo de l'étiquette : « Les particuliers envoient une photo de l'étiquette. Derrière, notre équipe de dénicheurs de vins se chargent de la trouver auprès des vignerons ou des grossistes. Par la suite, nous proposons un devis au client afin qu'il reçoive ses bouteilles directement chez lui ».
Plus de cent demandes par mois
Et ce négoce « nouvelle génération » séduit : « Nous enregistrons plus de cent demandes par mois, pour un taux de transformation d'environ 30 % ». Le panier moyen s'établit, lui, à 120 euros.
Afin d'accélérer son développement, la start-up, qui emploie déjà cinq personnes, cherche à lever 500.000 euros auprès de business angels pour le printemps 2018. « L'enjeu est de pouvoir passer à l'industrialisation de notre service afin de le rendre plus efficace, tout en gardant notre côté humain », explique Clémence Durieux qui espère également étendre son réseau de partenaires afin de faire connaître son service (conciergeries d'entreprise, etc.).
Pour 2018, Le Bon Gustave prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 300.000 euros. Depuis sa création, la société a déjà réuni 160.000 euros de financements divers (love money, Bpifrance, Réseau Entreprendre, etc.).