Tous les éléments de la Wagabox® sont préparés à Voreppe avant l'assemblage final sur les sites d'exploitation.
La société grenobloise Waga Energy va équiper quatre nouvelles installations de stockage des déchets avec sa Wagabox® en 2018.
La start-up Waga Energy a lancé la construction de quatre nouvelles Wagabox® dans ses ateliers de Voreppe. La première démarrera en mai prochain sur l’installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND) de Pavie dans le Gers, exploitée par le syndicat mixte Trigone. Les suivantes seront mises en service à l’automne 2018 sur le site Veolia de Saint-Palais dans le Cher et sur deux sites de Suez non précisés par l’entreprise.
Les Wagabox® extraient le méthane du biogaz généré par la fermentation des déchets enfouis pour l’injecter dans le réseau de gaz naturel de GRDF. La première a démarré en février 2017 sur le site Paprec-Coved dans l’Yonne et la deuxième en juin 2017 sur le site de Suez dans l’Oise.
Moins d'un an pour une mise en service
Waga Energy engagera près de 12 millions d’euros dans la construction de ces quatre nouvelles unités avec l’appui de ses actionnaires Ovive, Air Liquide et Starquest Capital. Les investissements s’effectuent dans le cadre de contrats long terme passés avec les gestionnaires des ISDND. « L’implication et les compétences des équipes permettent de mettre les Wagabox® en service moins d’un an après la signature des contrats. Cette réactivité est un avantage majeur de notre modèle », déclare Nicolas Paget, cofondateur et directeur industriel de Waga Energy.
Un quart de la capacité française en biotméthane
Avec, à terme, six unités en exploitation, les ISDND françaises produiront plus de 100 GWh/an, soit la consommation d’environ 15.000 foyers ou un millier de bus, et éviteront l’émission de 20.000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2). Elles fourniront à elles seules 25 % de la capacité injectée de la filière biométhane en France en 2017 soit 408 GWh, selon GRTGaz.