Une box, des capsules et une appli composent la solution développée par Meersens.
Meersens
Une petite box, des capsules et une appli, tels sont les éléments composant la solution que la start-up compte mettre sur le marché pour que chacun puisse tester son environnement.
Créée à Lyon en octobre 2017, mais fruit d’une réflexion déjà longue de deux ans, Meersens est l’une des start-up qui a fait le voyage en janvier au CES Las Vegas, dans le cadre de la délégation régionale Auvergne-Rhône-Alpes. Un séjour fructueux duquel l’équipe au complet (quatre personnes) est revenue très enthousiaste.
Air, ondes et UV sont les premiers paramètres testés
Elle a pu y présenter le prototype avancé de sa solution « unique au monde », développée en collaboration notamment avec le CEA de Grenoble. « Cette solution permet à chacun, en quelques secondes, de tester son environnement immédiat sur la base d’éléments pouvant avoir un impact sur la santé. Pour l’heure, nous testons la qualité de l’air, les ondes, les UV, mais la solution va s’étendre aussi aux pesticides, au gluten et à l’eau », explique Morane Rey-Huet, cofondateur (avec Louis Stockreisser) et pdg de Meersens. Principal actionnaire de la start-up, il est en outre directeur du développement international chez le spécialiste de la qualité de l’air des bâtiments, Aldes, « avec qui nous avons, de fait, des relations mais aucun lien capitalistique », précise-t-il.
Nomade et modulaire
Le nom de Meersens vient de « meerkat » (suricate) et « sensor » (capteur) : la solution agissant, à l’instar du petit mammifère africain, comme « une sentinelle, alertant des risques potentiels ». Nomade par sa taille et son autonomie, modulaire grâce à ses capsules, la solution est composée d’un boîtier, la mBox, un objet connecté en Bluetooth avec un smartphone. Les capsules mSens, recyclables, peuvent être à usage unique ou multiple en fonction des éléments à tester.
Les résultats sont dévoilés via l’application Apps mCheck qui donne accès à une série de services complémentaires : explications simplifiées par différents spécialistes ; communauté ayant fait des tests localisés permettant un système d’alerte des risques en temps réel autour de l’usager ; vérification des solutions pour remédier aux risques rencontrés…
Objectif : sédurie rapidement 3 millions d'utilisateurs
La société vise les 9,5 millions d’euros de chiffre d’affaires à trois ans, et entend convaincre 3 millions d’utilisateurs rapidement. La version industrielle sera fabriquée en France et en Chine pour certains composants. Une levée de fonds sera lancée dès cet été sur Kickstarter et la société espère se déployer rapidement en Chine, au Canada et aux Etats-Unis.
Cet article a été publié dans le numéro 2315 de Bref Eco.