Dowino a développé ce jeu "anti-gaspillage" pour Smart Electric Lyon.
Créé en 2013, le studio de jeux lyonnais Dowino prépare la sortie de plusieurs nouveautés cette année, dont sa deuxième auto-production, Smokitten.
Mettre le jeu vidéo au service de l'intérêt général. Telle est, depuis trois ans, la mission que s'est donnée le studio indépendant Dowino : « Nous nous donnons comme ambition de faire des vrais jeux vidéo qui plaisent aux utilisateurs, mais avec une forte utilité sociale », explique Pierre-Alain Gagne, cofondateur de la Scop aux côtés de Jérôme Cattenot et Nordine Ghach.
Des jeux pour Smart Electric Lyon et la Maison de la Danse
Après un exercice 2016 en progression à 450.000 euros de chiffre d'affaires, le studio implanté sur le pôle Pixel de Villeurbanne travaille sur plusieurs projets : pour Smart Electric Lyon, Dowino a créé Wasteblasterz, un serious game gratuit, pour mobiliser les citoyens sur les questions de la préservation de l’environnement dans les gestes du quotidien.
Pour la Maison de la Danse, Dowino travaille sur un jeu vidéo qui permet de créer sa propre compagnie de danse et créer un spectacle. Pour financer son projet, la Maison de la Danse a d'ailleurs lancé une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank pour récolter 20.000 euros.
Dowino a également été sollicité par la confédération des Scop dans le cadre d'un projet européen : « Nous travaillons sur un jeu sous forme de quiz multijoueur autour du travail collaboratif », décrit Pierre-Alain Gagne. La sortie de PlayCoop, qui sera disponible en trois langues, est prévue courant juillet.
Smokitten, un jeu pour arrêter de fumer
Enfin, une bonne partie de l'année sera consacrée à la deuxième auto-production de Dowino, Smokitten. Après le succès de A Blind Legend, « téléchargé plus 900.000 fois en un an », le studio lyonnais prépare la sortie du « premier jeu vidéo pour arrêter de fumer… ou ne jamais commencer ! »
Poursuivant une « stratégie de croissance durable », Dowino, qui emploie sept personnes, continue de recruter à un rythme d'une à deux personnes par an.