Les 23 presses robotisées sont opérées par seulement trois techniciens.
Stiplastics
Annoncé depuis plus de trois ans, le nouveau site industriel de Stiplastics à Saint-Marcellin vient d’être présenté dans sa configuration finale. Plus qu’une usine high-tech, son dirigeant Jérôme Empereur en a fait un laboratoire de concepts innovants dédié à la santé.
Spécialisée dans la création, le développement et la production de solutions plastiques pour les industries pharmaceutiques et l’univers de la santé, Stiplastics dispose désormais d’un seul et unique site de 10.000 m² regroupant l'ensemble de ses activités et ses 90 salariés.
L’espace de production regroupe les 23 presses électroniques à injection. Un volume qui pourra être porté à 35 unités. L’ensemble, entièrement robotisé et équipé d’un outil de supervision en temps réel, a été conçu pour être piloté par une équipe réduite de trois techniciens.
Développeur de solutions plastiques "intelligentes"
Au-delà du cœur industriel complété par cinq lignes d’assemblages automatisées, Stiplastics s'est également doté d'un nouvel atelier de 150 m² consacré à l’électronique. Pour Jérôme Empereur, « Stiplastics est désormais à même de concevoir un dispositif médical, d’y intégrer de l’électronique, de le tester et de l’expédier ». Autour de ses trois pôles que sont, le respiratoire, l’administration de médicaments et le pré-analytique, la société investit et communique pour imposer sa stratégie de développeur de solutions plastiques « intelligentes ».
Une activité en progression constante
Au sein de sa nouvelle cellule baptisée « Internet of care », elle multiplie les partenariats comme avec La Valériane, un éditeur montpelliérain de solutions numériques préventives et prédictives pour l’e-santé. Soutenu par deux instituts spécialisés dans la prise en charge des patients atteints de cancer, le projet vise à mettre sur le marché un outil connecté pour piloter à distance la prise d’anticancéreux par voie orale.
Aujourd’hui, les gammes historiques de la société comme le pilulier Pilbox ou le mouche-bébé ProRhinel continuent à soutenir l’activité. Le chiffre d’affaires 2017-2018 devait atteindre 20,6 millions d’euros pour grimper à 23 millions en 2018-2019.