Selon le baromètre de l'open innovation GRDF, 62 % des entreprises ont déjà mené des projets d'open innovation.
En partenariat avec l'agence de communication Bosphore et le cabinet spécialisé en smart data Linexio, GRDF a interrogé 250 décideurs de la région ayant un lien direct avec l'innovation pour connaître leur sensibilité à l'open innovation.
« Il y a dix ans, nous n'aurions jamais imaginé travailler avec des transporteurs, des agriculteurs et des start-up », avoue Laurent Rivollet, directeur de l'innovation chez GRDF Auvergne-Rhône-Alpes pour illustrer, à son échelle, ce qu'a changé l'open innovation, cette nouvelle façon d'innover en ne restant plus seul dans son coin, mais en s'entourant d'acteurs divers et variés.
Mais où en est justement l'open innovation en Auvergne-Rhône-Alpes ? Selon le baromètre, 62 % des répondants ont déjà fait des projets d'open innovation. La plupart du temps avec des TPE ou des start-up (36 %), mais également avec des établissements d'enseignement supérieur (27 %) ou des grandes entreprises (27 %).
Il n'y a pas beaucoup de personnes dédiées à l'open innovation dans les entreprises alors que ces projets sont assez lourds à mettre en place
Le frein principal à la mise en place de projets d'open innovation reste l'organisation du travail : « Il n'y a pas beaucoup de personnes dédiées à l'open innovation dans les entreprises alors que ces projets sont assez lourds à mettre en place », explique Laurent Rivollet qui mène, au sein de GRDF, une dizaine de projets d'open innovation, à des stades plus ou moins avancés.
Après ce premier baromètre, ses auteurs ne comptent pas en rester là. Ils lanceront, le 1er février prochain, un groupe LinkedIn dédié à l'open innovation en Auvergne-Rhône-Alpes : « L'objectif est d'en faire une agora de l'open innovation », expliquent Cédric Chabel (Linekio) et Philippe Birken (Bosphore).