Depuis 2018, Sabi Agri propose des tracteurs électriques entièrement réalisés sur mesure.
Sabi Agri
Ils sont conçus et fabriqués en Auvergne. Ils sont maniables et respectueux de l’environnement. Les tracteurs de la société Sabi Agri détonnent dans le monde agricole.
« Notre volonté est de mettre au service des agriculteurs les meilleures technologies, en respectant l’environnement », précisent Laure et Alexandre Prévault-Osmani, les cofondateurs de Sabi Agri. Elle, avocate de formation, et lui, ingénieur issu des rangs de l’IFMA de Clermont-Ferrand, ont lancé en 2018 leur tout premier tracteur électrique.
Depuis, Sabi Agri a tracé son sillon et continue de révolutionner le machinisme agricole. La société auvergnate, basée à Saint-Beauzire, a déjà lancé une version 4x4 et vient de mettre sur le marché son tout dernier modèle baptisé ALPO, un enjambeur viticole électrique.
Autonomie de cinq à dix heures et recharge en moins d’une heure trente
« C’est une solution écologique et rentable pour tous les vignobles. Il permet l’entretien du sol en agro-électrique. Nos clients sont aussi bien des grands vignobles que des petits domaines. Son caractère compact et léger est un atout, il se faufile dans les tourbières étroites et ne craint pas la pente, précise Laure. Il tient également ses ambitions d’autonomie, affichant cinq à dix heures de travail et une recharge en moins d’une heure trente, le temps de la pause déjeuner ! »
Ces tracteurs du « nouveau monde » sont conçus pour être extrêmement robustes et sobres énergétiquement. « Ils permettent de réaliser les mêmes opérations culturales avec jusqu’à dix fois moins d’énergie ! », assure Alexandre.
Sabi Agri affiche de fortes ambitions. Son unité de fabrication de 400 m² permet pour l’instant de produire cinq tracteurs par mois. D’ici 2021, la PME espère en avoir vendu une soixantaine. Côté salariés, les courbes sont aussi à la hausse. « Nous serons 18 à la fin de l’année et nous espérons passer à cinquante d’ici 2022 », pronostiquent les cogérants
Cet article a été publié dans le numéro 2433 de Bref Eco.