Le bâtiment @Work à Dardilly, comprendra un espace de coworking de 3.000 m² et sera livré au premier trimestre 2023.
MPM Architecture
Important acteur de l’immobilier du bassin montpelliérain, GGL a lancé il y a deux ans un développement territorial qui l’amène à s’implanter dans la région avec déjà deux projets concrets au sein du pôle économique Techlid, en métropole lyonnaise.
300 millions d’euros de chiffre d’affaires, 180 personnes, 40 ans d’existence et de nombreuses réalisations en termes d'aménagement, de logements collectifs et individuels (2 000 logements par an), de bâtiments tertiaires et d'activité : GGL est un acteur de l’immobilier qui compte dans sa région d’origine. Il s’est notamment fait connaître pour la singularité architecturale de chacune de ses productions.
Depuis quelques mois, il dispose d’un bureau provisoire à Dardilly, en métropole lyonnaise, et emploie trois personnes qui recherchent du foncier et développent des projets. Des projets qui sont déjà au nombre de deux. L’un est même très avancé puisque les travaux ont débuté, chemin du Tronchon. À la place d’anciennes maisons abandonnées, GGL y construit un ensemble tertiaire de 4 200 m² qui sera livré au premier trimestre 2023. Baptisé @Work, ce projet a été vendu à une SCPI appartenant à une grande banque européenne et sera constitué de trois bâtiments dessinés sur le thème de la lumière et surplombés de 900 m² de terrasse. Sur le total, 3 000 m² ont d’ores et déjà été loués par Bureau & Co, une marque d’espaces de coworking et bureaux flexibles originaire elle-aussi de Montpellier. GGL prendra 200 m² pour établir sa base régionale tandis que 1 000 m² restent à louer.
Nous travaillons sur la sobriété foncière
Le deuxième bâtiment - Le Factory - sera construit au cœur de Techlid, chemin du plateau, à la place d’un ancien bâtiment de bureaux. « II s’agit d’un hôtel industriel de 6 500 m² » se félicite Laurent Villaret, dirigeant associé de GGL. Sa particularité réside dans le fait que les locaux d’activité du rez-de-chaussée (4 000 m²), qui bénéficieront de bureaux en mezzanine, seront surmontés d’espaces tertiaires (2 000 m²). « Avec ce concept, nous travaillons sur la sobriété foncière », commente Laurent Villaret qui estime ainsi pouvoir lancer les travaux au printemps prochain.
La sobriété foncière est une nouvelle facette du développement durable appliqué à l’immobilier. « Nous avons intégré le développement durable il y a plus de quinze ans et disposons d’une équipe spécialisée qui étudie chaque projet ». Et cela passe par des initiatives souvent originales comme un réseau de chaleur en thalassothermie (récupère l'énergie calorifique de la mer) prévu dans un quartier de Sète, l’irrigation d’un golf à Istres à partir d’eaux usées retraitées, l'établissement du bilan carbone d’une ZAC à Bellegarde (Occitanie)…
Un véritable couteau suisse pour les élus
Dans la région, GGL projette également un immeuble de 50 logements entre Bourgoin-Jallieu et Lyon ainsi qu’un petit village résidentiel de 1 hectare. « Nous comptons nous installer durablement en proposant des produits bien finis, singuliers et durables », indique Laurent Villaret. « Mais surtout, notre stratégie consiste à être au plus près des territoires en étant un véritable couteau suisse pour les élus. C’est ce que nous faisons depuis toujours. Nous sommes multimétiers. Nous avons un ADN d’aménageur ! »