400 fenêtres du CNSMD seront changées.
Rym Hamza
L’appel à projets de rénovation énergétique des bâtiments lancé par le gouvernement en septembre 2020 a désigné 96 opérations dans 18 établissements universitaires du site Lyon Saint-Étienne pour une enveloppe globale de 100 millions d’euros. L’Université de Lyon s’est vu confier les missions de maîtrise d’ouvrage délégué par cinq établissements, soit 18 millions d’euros de travaux.
« Ces projets de rénovation énergétique demandent une ingénierie importante et des compétences dont les établissements ne disposent pas forcément en interne, affirme Nicolas Coureau, directeur du pôle stratégie immobilière, développement et vie des campus à l’Université de Lyon. C’est pourquoi cinq établissements ont choisi de nous déléguer la maîtrise d’ouvrage pour des travaux qui doivent être réalisés dans un temps très court. »
Les études de faisabilité ont été lancées en janvier 2021 pour aboutir à la passation des marchés de travaux en décembre 2021. Les travaux démarrent et devront être achevés à la fin de l’année 2022, condition sine qua non des financements de l’État.
Les cinq établissements concernés sont le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon (7,7 millions d’euros pour une rénovation lourde dont 400 fenêtres à changer), l’IFPEN à Solaize (6,4 millions d’euros pour la rénovation énergétique du bâtiment Mica), le campus Tréfilerie de l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne (2,7 millions d’euros), l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne (736.000 euros pour le changement des luminaires et l’isolation par des matériaux biosourcés) et enfin la future Public Factory de Sciences Po Lyon implantée dans le parc Blandan (518.000 euros pour la rénovation énergétique).
Certains projets n’auraient pas été financés par ailleurs
« L’appel à projets a été une aubaine. Certains projets n’auraient pas été financés par ailleurs ou des délais se seraient largement allongés. Le Plan de relance a pleinement joué son rôle d’accélérateur avec des investissements importants dans la filière BTP tout en améliorant les performances énergétiques de nos bâtiments », détaille Nicolas Coureau. Une centaine d’entreprises, locales et nationales, est concernée par ces marchés.