Baptisé Tundra, le drone d'Hexadrone est exposé à la Biennale Internationale du design de Saint-Etienne.
Nouvelle activité, nouveau drone industriel, levée de fonds, changement de locaux sont inscrit au menu de la start-up altiligérienne qui prépare son décollage depuis Saint-Just-Malmont.
Créée il y a tout juste trois ans par Alexandre Labesse, télépilote passionné, la société Hexadrone va franchir un cap dans le courant de cette année. L’entreprise constituée à l’origine pour la prestation, la formation (de télépilotes et techniciens mécatronique) et la fabrication d'aéronefs et d'accessoires sur mesure est en train de valider les essais pour le lancement d’un nouveau drone baptisé Tundra.
Présente à la Biennale Internationale du design de Saint-Etienne
Cet appareil, actuellement exposé dans le cadre de la Biennale internationale du design de Saint-Etienne, réunit toutes les qualités pour pouvoir être modulable et s’adapter aux besoins de tous types d’utilisateurs. Dessinée par un designer lyonnais, la machine est étanche et peut voler dans tous les types de conditions extrêmes. Ses éléments, tels que les bras, sont également interchangeables de manière à faire varier son poids selon les lieux et scénarii de vol. En ville, les aéronefs sans pilote ne doivent pas dépasser les huit kilos.
L’objectif est de lancer les préséries dans le courant de l’été prochain pour présenter Tundra au salon Milipol qui se tiendra à Paris en novembre prochain (en partenariat avec Fischer Connectors).
800 m2 à construire
Afin de pouvoir engager la production à plus grande échelle, Hexadrone recherche actuellement du foncier sur la Métropole stéphanoise ou lyonnaise afin de se doter d’un bâtiment d’environ 800 m2. 300 à 400 m2 du futur outil seront dédiés à la zone de vol en intérieur avec une hauteur sous plafond de 8 mètres afin de développer également les formations.
Le reste sera dédié à la production, à la R&D et au show-room. Pour accompagner cet investissement et structurer la commercialisation des drones, l’entreprise envisage également de réaliser une levée de fonds d’ici la fin de cette année. « L’idée est de fédérer les entreprises et collectivités de la région pour pouvoir développer la filière drone dans la région. Nous sommes ouverts à la mise en place de synergie entre les différents acteurs, souligne Alexandre Labesse. Au début utilisé principalement dans l’audiovisuel, le drone est aujourd’hui perçu comme un vecteur aérien qui permet d’embarquer tous types de capteurs. Son champ d’application est quasi illimité ».
Hexadrone est également spécialisé dans la vente d’accessoires via sa boutique en ligne. Elle emploie cinq personnes et affiche un chiffre d'affaires de 650.000 euros.