Olivier Markarian dirige Markal avec son frère Franck.
Patrick Vercesi
L'entreprise drômoise Markal surfe sur le succès du bio dont elle a été l'une des pionnières en France dès 1966. Pour accompagner cette forte croissance - elle prévoit cette année d'atteindre les 60 millions d'euros - et rester toujours à l'avant-garde, elle investit en permanence.
Après 47 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2015 et 54 millions en 2016, Markal prévoit cette année d'atteindre les 60 millions, avant de viser les 65 à 70 millions en 2018. L'entreprise de Saint-Marcel-lès-Valence investit en permanence dans des programmes qui ont vocation tout à la fois à produire davantage pour répondre à la demande, à améliorer la qualité, et à innover pour pouvoir proposer des produits bio à un prix abordable et pratiques d'utilisation pour le consommateur.
800 références de produits bio
Ainsi offre-t-elle aujourd'hui quelque 800 références dans une quarantaine de familles de produits : farines, riz, céréales, légumineuses, pâtes, graines, huiles, biscuits, sucres, etc. Elle lance chaque année entre cinq à dix nouveaux produits.
Après un programme d'investissement de 1.6 million d'euros en 2016, la société familiale, dirigée par la 3e génération avec, les frères Franck et Olivier Markarian aux commandes, en a engagé un autre de 2 millions en cours de réalisation. Il porte sur la construction de 750 m² de nouveaux bureaux et l'acquisition de machines dédiées à la transformation du blé dur.
D'ores et déjà il est question d'investir encore de 500.000 euros à 600.000 euros dans le moulin et les lignes de conditionnement. Markal, qui a fabriqué en 2016 quelque 8.000 tonnes tous produits confondus, vise pour 2018 la barre des 10.000 tonnes, dont plus de la moitié de boulgour dont il est le premier fabricant en Europe.