Dimitri Tsygalnitzky, vice-président business de Kapten.
Depuis son acquisition, en décembre 2017, par Daimler et BMW, puis le changement de nom de « Chauffeur Privé » en « Kapten », le spécialiste des services de Véhicule de Tourisme avec Chauffeur (VTC) veut s'imposer en France et à l’international, en particulier sur le segment des entreprises.
Après sa création en 2014, sous l’appellation « Chauffeur Privé », la mutation de l’entreprise témoigne de ses ambitions en France, mais aussi à l’international. « Nous souhaitons devenir d’ici quatre ans, le leader européen de la mobilité urbaine », déclare Dimitri Tsygalnitzky. Aujourd’hui, l’offre business de Kapten permet à plus de 2.000 entreprises de faire bénéficier du service VTC à leurs salariés. Elle représente 80 % de l’activité totale, le reste étant complété par les trafics individuels des particuliers. Au total, 2 millions de clients, ayant généré plusieurs centaines de milliers de courses, ont utilisé ses services.
En quatre mois, Kapten double sa base de clients entreprise à Lyon
Lyon, où la société est présente depuis 2015, est le deuxième marché de Kapten en France. Il est particulièrement dynamique puisque sa base de clientèle a doublé depuis le début de cette année. Mais l'ambition de l'entreprise est encore plus grande : « Notre objectif est de multiplier par trois notre portefeuille d’entreprises, c’est-à-dire atteindre les 10.000 unités, d’ici à trois ans », envisage Dimitri Tsygalnitzky.
Les trois premiers bassins de clientèle de Kapten en France sont la région parisienne, Lyon, la Côte d’Azur et Genève. L’entreprise fait appel à 22.000 chauffeurs, des structures partenaires ou des auto-entrepreneurs. La qualité du service est particulièrement surveillée : « le temps d’attente du véhicule doit être inférieur à 5 minutes », et le tarif doit être compétitif, « en moyenne de 21 euros par course », déclare Dimitri Tsygalnitzky. Kapten vient de lancer ses services à Lisbonne et sera bientôt à Londres. « Nous ambitionnons une quinzaine de nouvelles villes à l’international, d’ici à 3 ans », conclut le dirigeant.