Philippe Vigneron (deuxième en partant de la gauche) a créé Itineris Building en 1994.
V.F.
Créé en 1994 par Philippe Vigneron, Itineris Building s’est durablement imposé sur l’agglomération clermontoise avec plus de cinquante opérations, soit près de 1.200 lots.
Depuis 2001, le promoteur immobilier intervient également dans la transaction immobilière et la gestion locative pour le compte d’investisseurs privés par le biais de sa filiale Itineris Building Transaction. En 2018, l’entreprise a généré 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. La société emploie, avec son agence immobilière Itineris Building Transaction, 9 salariés : « La marque représente selon les marchés entre 10 et 15 % de parts de marché. Ceci nous positionne de manière incontestable dans le groupe de tête des promoteurs immobiliers locaux. Quant à notre agence immobilière, Itineris Building Transaction, elle gère environ 400 appartements pour le compte de nos clients investisseurs », explique Philippe Vigneron.
Une opération de 148 logements en cours de construction
Son créneau principal demeure la réalisation de résidences de qualité supérieure destinées à la résidence principale ou à des logements locatifs pour des investisseurs (mais également des résidences étudiantes, des lotissements, des groupements d’habitation ou locaux professionnels). Aujourd’hui, le promoteur immobilier mène une opération emblématique de 148 logements et cinq locaux d’activités, située à proximité du CHU Gabriel-Montpied. A proximité immédiate du tramway, trois résidences, sous le contrôle du cabinet d’architectes Denis Ameil, sont en cours de réalisation. Ce programme vient d’être récompensé par la Pyramide de l’innovation industrielle lors du concours régional 2019 des pyramides d’argent de la Fédération des promoteurs immobiliers d’Auvergne (FPI).
Agé de 65 ans, Philippe Vigneron (lui-même ancien président de la FPI) commence à réfléchir à sa succession. Il doit trouver un repreneur « qui n’aura pas peur d’exercer ce métier risqué où il faut manipuler des masses financières considérables ».
Cet article a été publié dans le numéro 2378 de Bref Eco.