La gouvernance d’Obiz vient d’être élargie à sept personnes (de haut en bas et de gauche à droite) : Léa Roman, Jean-David Labails, Caroline Starck, Céline Dormoy, Aude Riondel et Brice Chambard (absent sur la photo : Stéphane Le Brethon).
Depuis 2010, Brice Chambard a réussi à développer une start-up de quarante personnes qui affiche une croissance impressionnante. Ce qui a valu au « réseau d’avantages » de recevoir, pour la troisième fois, le Pass French Tech, un dispositif d’accompagnement des start-up en hypercroissance.
Après avoir atteint les 5,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 (3,4 M€ en 2017), l’entreprise - détenue à 100 % par ses fondateurs - devrait atteindre les 6,5 millions d’euros cette année. « Et nous sommes rentables depuis trois ans », précise le dirigeant qui affecte 60 % des profits à la R & D et au recrutement (40 personnes actuellement), 35 % de manière équitable entre tous les collaborateurs, les 5 % restants étant dédiés à des actions sociétales.
Trente grands comptes clients au bénéfice de plus de 5 millions de personnes
Une démarche RSE que la start-up a inscrite dans le cœur même de son business model : « Nous proposons à de grandes entreprises engagées dans la RSE d’offrir à leur client des avantages chez des commerçants de proximité, pour des loisirs ou du bien-être. Nous avons aujourd’hui trente grands comptes clients au bénéfice de plus de 5 millions de personnes et un réseau de 35.000 partenaires », détaille Brice Chambard qui vient d’ouvrir la gouvernance de sa start-up à de nouveaux salariés : « Une façon de faire grandir les équipes », explique celui qui, outre sa casquette de vice-président de French Tech One Lyon Saint-Etienne, a pris en charge la commission Tech for good, convaincu de l’impact sociétal positif que peut avoir le numérique.
Acquisition d’Happybreak
Pour adresser le marché des comités d’entreprises, Obiz s’est offert il y a deux ans le site « Mes achats moins chers » auprès d’une filiale de La Poste. Ce dernier, qui est basé dans les mêmes locaux qu’Obiz mais est géré de façon autonome, vient de racheter le lyonnais Happybreak qui propose des hôtels de charme à - 50 % grâce à une carte d’abonnement. Une partie de l’équipe (trois personnes sur cinq) est reprise. « Obiz devient distributeur exclusif de cette offre qui est à la fois très innovante et complémentaire », précise Brice Chambard.
Après s’être déployé en Belgique il y a trois ans, Obiz est « en pourparlers » pour l’Espagne, l’Italie et l’Angleterre : « Nous allons à l’international à la demande de nos clients », ajoute le dirigeant qui rêve du Canada...
Cet article a été publié dans le numéro 2368 de Bref Eco.