Le groupe Vulcain est présent sur deux grandes régions : Auvergne-Rhône-Alpes (22 sites) et Ile-de-France (4 sites).
Le groupe de concessions automobiles Vulcain, créé à Lyon en 1996 par Jean-Pierre Rinaudo, est dans une phase de croissance qui lui a valu récemment d’être élu « Groupe automobile de l’Année » par le Journal de l’auto.
Il faut dire que ses initiatives se succèdent à un rythme effréné ces deux dernières années. Le groupe a par exemple créé à Clermont-Ferrand une plateforme de pièces de rechange dédiée au groupe PSA pour tout le centre de la France. Il développe la carrosserie multimarques avec une nouvelle ouverture à Lyon en juillet dernier. Cette année, il a aussi acquis les concessions Opel et Kia de Caluire (Rhône) et la concession Citroën de Thiers (Puy-de-Dôme).
A cette extension territoriale, s’ajoute une extension du portefeuille de marques via le rachat des concessions Toyota et Fiat à Roanne, en septembre, ainsi que de la concession Toyota de Saint-Etienne ces jours-ci. Enfin, le groupe a ouvert son centre d’appels et son centre de préparation de véhicules d’occasion à Vénissieux. Il s’est même diversifié dans la moto en rachetant récemment la concession Honda de Dardilly (Rhône).
15 % de croissance par an
Résultat ? Des ventes qui progressent d'environ 15 % par an. Cette année, le groupe aux 14 marques et 26 sites (dont 4 en Ile-de-France) devrait réaliser un chiffre d’affaires compris entre 285 et 288 millions d’euros avec 530 collaborateurs. « Pour 2018, il n’y pas d’acquisition prévue, explique Vincent Girerd, directeur général. Nous allons porter nos efforts sur le développement des ventes de véhicules d’occasion (VO). » En 2017, sur une prévision de vente de 16.500 véhicules, 6.500 seront des VO. Or, le marché de l’occasion est cinq fois supérieur au marché du neuf. « Nous voulons nous approcher d’un ratio 50/50 », explique le Dg.
Pour y parvenir, le groupe entend privilégier les ventes aux particuliers plutôt qu’aux revendeurs, développer les annonces Web, trouver de nouvelles sources d’approvisionnement, développer de nouvelles méthodes de reconditionnement et systématiser les offres de financement. Plus globalement, il prévoit un effort de digitalisation. Et espère se maintenir en état de croissance.
Cet article a été publié dans le numéro 2310 de Bref Eco.