Maxime Le Moing (au centre) avec une partie de son équipe de développeurs, actuellement en télétravail.
La start-up lyonnaise Ma Boutique en Ville vient d’être sollicitée par cinq collectivités de différentes régions françaises pour référencer leurs commerces de centre-ville et les aider à vendre en ligne.
Les plateformes développées par Ma Boutique en Ville proposent un annuaire qui référence les commerçants indépendants d’un territoire et permettent également la vente en ligne. « Aujourd’hui, on ne cherche plus sur Internet un magasin de chaussures mais une paire de bottines en taille 34 ! », argue Maxime Le Moing, à l’origine de Ma Boutique en Ville. « Notre solution est adaptée pour mettre en relation le consommateur final avec son commerçant. » La start-up monétise ses plateformes auprès des communes ou collectivités de communes, de 3.000 à 10.000 euros selon leur taille, plus un abonnement annuel pour assurer la maintenance et l’assistance, ainsi que des prestations optionnelles comme du graphisme, un community manager ou encore la rédaction de contenus. « Un peu comme une abeille dans une ruche, Ma Boutique en Ville prouve qu’à partir de situations individuelles, on peut créer quelque chose de plus collectif pour résister aux plateformes comme Amazon », ajoute Maxime Le Moing.
Cinq collectivités clientes depuis mi-novembre
« Aujourd’hui, les demandes émanent de collectivités pressées donc nous devons produire une plateforme en seulement quatre jours », poursuit le jeune entrepreneur. La start-up a connu une hypercroissance sur la deuxième quinzaine de novembre en réalisant 120.000 euros de chiffre d’affaires sur cette courte période. La jeune entreprise se concentre donc sur le développement d’un produit qui fonctionne bien et qui peut ête améliorer avec les commerçants, que Maxime Le Moing souhaite à l’avenir associer en partie au capital de Ma Boutique en Ville.
Le jeune entrepreneur estime que 3.000 commerces utilisent déjà sa solution. En 2021, il prévoit d’embaucher cinq personnes et de lever 300.000 euros pour soutenir son objectif d’accompagner une vingtaine de nouvelles collectivités.