Arnaud Martin et Fabrice Guyon sont deux des cofondateurs de la société, aux côtés de Laurence Caisey.
V.F.
Après deux ans de recherche et développement, la start-up Freedge se lance sur le marché de la cosmétique 100 % naturelle. Elle propose des soins pour le visage à base de fruits et de légumes de saison avec des temps d’utilisation très courts.
Derrière cette start-up, se trouvent trois anciens cadres issus de grands groupes cosmétiques (L’Oréal, Johnson & Johnson et Procter & Gamble) : Arnaud Martin, Fabrice Guyon et Laurence Caisey. Le trio s’est associé pour créer Freedge beauty en janvier 2017, avec la même envie : faire bouger les lignes de la cosmétique. Leur leitmotiv : supprimer tous les ingrédients issus de la pétrochimie de leurs recettes.
Ils travaillent ainsi avec des fruits et des légumes. Les cosmétiques sont ensuite conditionnés dans des pots en verre recyclé sans suremballage. Les contenants sont récupérés après utilisation puis nettoyés et remplis de nouveau.
Un marché qui progresse de 20 % par an
Leur marché semble prometteur. Si le segment représente seulement 6 % du marché français, il bénéficie d’une croissance annuelle de près de 20 %, depuis deux ans.
Pour mettre au point leurs crèmes, masques et sérums, Freedge beauty a bénéficié d’un partenariat avec le laboratoire de recherche Greentech, l’un des grands fournisseurs d’ingrédients naturels pour les cosmétiques, implanté sur le Biopôle Clermont-Limagne, tout comme Freedge beauty. La difficulté était de trouver une émulsion à la texture agréable, non collante. Freedge beauty a déposé un brevet. Pour fabriquer ses cosmétiques, la jeune marque s’appuie sur la technologie de pressage à froid qui protège davantage les nutriments et les oligo-éléments pour une efficacité accrue des crèmes.
Freedge beauty vient de débuter la commercialisation de ses produits. A ce jour, ils sont vendus sur son site et dans des pharmacies d’Auvergne, mais elle vise rapidement d’autres circuits de distribution. La start-up souhaite aussi s’appuyer sur des leaders d’opinion pour faire connaître ses produits alternatifs à la cosmétique industrielle.
Cet article a été publié dans le numéro 2402 de Bref Eco.