Jérome Van Den Broeck, dirigeant et actionnaire majoritaire de Procaly.
P.-M. V.
Spécialiste du câblage électrique en environnements à fortes contraintes, Procaly a clôturé son exercice 2017 sur une croissance de 12,5 % à 9 millions d'euros dont le tiers réalisé à l'international.
Une progression qu'il doit à son savoir-faire dans la fabrication de systèmes à base de câblage filaire et à une palette très complète et parfois atypique de services. Mais aussi à un développement particulièrement important des projets militaires, secteur où il réalise 20 % de son chiffre d'affaires en particulier pour Renault Trucks Defense. Il trouve également sa clientèle dans l'énergie et surtout dans le ferroviaire (70 % de ses ventes) auprès d'Alstom, de Siemens et encore de la SNCF.
Deux marchés récurrents importants
Aujourd'hui, ses perspectives s'annoncent sous les meilleurs auspices.
L'entreprise rhodanienne vient notamment de remporter deux marchés récurrents importants. Le premier s'inscrit dans la fabrication de faisceaux électriques sur les véhicules militaires VBMR. Les préséries sont prévues pour 2018‑2019 et le lancement des séries pour 2019‑2020. Il s’agit d’un marché courant jusqu’en 2023, d'un montant d'environ 300.000 euros par an. Le second concerne le système câblé de mesure de température sur hauts fourneaux. Il démarrera en janvier 2019 pour un montant de l’ordre de 500.000 euros par an.
Croissance externe en projet
Installé sur deux sites, l’un dans le Rhône à Vourles (avec 18 personnes) et l’autre en Tunisie (avec 80 salariés), la société est aujourd’hui en quête d’une croissance externe dans le domaine du câblage industriel, si possible dans la région Auvergne-Rhône-Alpes : « Notre objectif est d’élargir notre clientèle au-delà du ferroviaire et du militaire et de nous assurer le savoir-faire de personnels que nous n’arrivons pas à trouver aujourd’hui », explique Jérôme Van Den Broeck, son dirigeant et actionnaire majoritaire (à 52,5 %) aux côtés du management (22,5 %) et du fonds Garibaldi Participations (35 %).
Cet article a été publié dans le numéro 2325 de Bref Eco.